Images extraordinaires dans ma tête

Vous revenez de New-York ou vous y êtes allé récemment ? Faites nous partager votre expérience. Racontez-nous tout !!!

Modérateurs : patricia, Didier, photos, photo

coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

Séjour NYC

Voilà aujourd’hui Samedi 28 Avril 2007, je me décide à changer l’heure de ma montre. Elle est en effet à l’heure de NYC depuis mon départ là-bas en compagnie de mes 2 enfants César et Emma le Jeudi19 Avril 2007. Comme je l’avais déjà annoncé ce départ fut mouvementé voire compromis jusqu’à la dernière minute.
Faut vous dire que le dimanche précèdent le départ, la fièvre me gagne, l’oreille droite commence à être très doulouresue et enfin le tympan perce avec les conséquences que vous connaissez. Après une nuit agitée, fébrile je me rends une première fois chez mon médecin généraliste puis consulte ensuite un ORL : tous les 2 partagent le même avis. La nouvelle tombe comme un couperet « en l’état actuel des choses, vous ne pouvez prendre un avion »
Imaginez mon total désarroi : je ne peux effectué un voyage projeté, réservé depuis le mois de décembre précédent. Je me suis alors renseigné pour les annulations des réservations des vols A/R et de l’hôtel. Je ne saurai trop conseiller de prendre lors des réservations une assurance annulation (ce que j’avais fait) : cela est certes une dépense supplémentaire mais utile : on n’est jamais à l’abri d’un quelconque pépin.
L’ORL souhaite me donner un avis définitif après une nouvelle observation de mon tympan sous microscope lors d’une 2ème visite. Le rendez-vous est fixé la veille du départ à 17 heures. La salle d’attente est comble. C’est enfin mon tour. Après examen, l’ORL m’annonce alors, qu’ en plus d’une otite, je souffre d’une d’une atticotomie (si j’ai bien compris, c’est il me semble une destruction de la paroi osseuse de je ne sais quelle partie de l’oreille. Je dois subir, un examen tomodensitométrique (TDM , un scanner quoi !) pour étude des structures osseuses de l’oreille droite et voir l’étendue des dégâts. L’annonce me laisse de marbre. Stoïque, je reste complètement indifférent à ses dires. Encore un nième examen ! Cet hiver aura été rude sur le plan médical. Allez pas d’inquiétude ! : je veux juste connaître la réponse.

Annonce à 18H30 par l’ORL que je peux partir à NYC. Il connaît NY pour y être allé, avoir survolé cette ville en hélicoptère et me dit admirer les Cloisters qui lui rappellent sa chère Normandie natale.….. Il aime cette ville et ne veux pas me dit-il me frustrer. Il me rédige une ordonnance avec autorisation de transport de liquide en cabine d’avion = je devais pouvoir disposer pendant mon séjour de petites capsules à usage unique remplies d’une solution d’antibiotique.

Je rejoins Anne et Emma en ville. Les apercevant de loin, je décris des grands gestes, esquisse un pas de danse pour leur signifier la réponse positive de l’ORL. Un sourire s’esquisse sur le visage d’Emma. N’en croyant pas ses oreilles, elle émet un grand whouai de joie : elle peut partir à NY.
Retour rapide au domicile.
Branle-bas de combat : rien n’est prêt
Anne, ma compagne et mère de mes enfants, m’a heureusement aidé. Hélas, Anne ne vient pas à NYC avec nous= elle veut éviter l’agitation d’une très grande ville. Elle garde aussi un mauvais souvenir d’un vol Paris-San Francisco. Apeurée par l’avion, elle préfère rester en France : « l’absence des enfants pendant quelques jours du domicile sera pour moi bénéfique. Ce sera pour moi des vacances, un moment de détente et de repos » nous a t- elle dit.

La veille du départ, la e-reservation du vol, le planning, diverses adresses et coordonnées, les vouchers du super shuttle , etc… restent à imprimer
Je dois aussi réserver en ligne 3 city-pass et imprimer les vouchers correspondants.
Et bien vous savez quoi : l’imprimante refuse alors de fonctionner : il n’y a plus d’encre noire disponible.
J’ai effectué divers essais d’impression. En vain, rien n’y fait.
C’est alors que j’ai trouvé une supercherie : j’ai simulé un changement de la cartouche noire. J’ai ensuite converti les lettres des textes à imprimer en couleur bleue. De cette façon, ce n’est finalement qu’au bout d’une heure que cette satanée imprimante accepte de fonctionner. Il est top tard, je ne peux effectuer d’autres réservations, notamment des places pour un concert de STOMP auquel Emma voulait assister. J’ai bien trop peur d’être à court d’encre. Tant pis !

J1 Jeudi 19 Avril
Le réveil sonne à 6H du matin. La nuit fut très courte
Départ d’Evreux
Train Evreux-Paris à 7H29.
Arrivée Paris à 8H26
Puis départ vers CDG par Roissybus (à 9H) après avoir marché jusqu'à la station Opera (rue Scribe)
Départ de Roissy-Charles de Gaulle le Jeudi 19 Avril
Vol Air France AF06
Les formalités d’embarquement seront longues et fastidieuses dans un aéroport à la mauvaise signalisation (enregistrement des bagages en soute puis fouille au corps pour moi en chaussettes après passage du portique de sécurité. Faut vous dire qu’après passage du portique, mon jeans est alors dépourvu de sa ceinture de cuir que j’ai du déposé dans le panier. Aimant toujours porter des pantalons « oversized », c’est alors que je me suis retrouvé en shorty, le froc à mi-cuissots. Oui j’ai fait de l’exhibition à CDG et beaucoup ont pu admirer mon corps.Hihi !!


Nous avons enfin embarqué dans un bus, Nous étions 15 minutes plus tard à la porte d’embarquement E83 pour atteindre l’avion non rangé sur un satellite car bien loin sur les pistes.

L’avion que nous allons emprunté est un Boeing 777-300 ER (son immatriculation est F-GSQC- il est équipé de 328 places en 3 classes de réservation, son année de naissance est le 22/05/2005.
Biréacteur= il est équipé de 2 puissants réacteurs General Electric GE90-115B). Avez-vous vu du personnel de piste près de ces réacteurs : ils ont alors tous une taille lilliputienne.
Nous sommes assis aux places 25 J, K et L (donc côté droit de l’avion). Un coussin et une couverture étaient présents sur les sièges.
A 13H50 c’est le pushback puis le taxiway.
Le CdB demande aux PNCs de se préparer pour le décollage : « PNC aux portes /amorçage des toboggans/vérification de la porte opposée »
L’émotion est à son comble.
À 14H le décollage a lieu ( donc avec ¾ h de retard).

Mais le vol est annoncé par le pilote être plus court que prévu soit 6H50 (et non pas 8H). Bonne nouvelle !
Le temps à Paris est magnifique=,ciel dégagé et magnifique soleil.

A 15 heures à ma montre = nous sommes déjà au large de Cork (Irlande)
Nous volons alors à la vitesse de 929 km/h, à 10363 m d’altitude. La température extérieure est de -55°C et nous avons déjà parcouru 859 Km.
Après avoir parcouru 924 Km, nous sommes alors au large de Shannon (Irlande). Du centre de contrôle de Shannon, le pilote doit obtenir une clearance (autorisation) pour l’entrée sur l’Atlantique Nord). Le pilote va alors suivre une « track » avec vitesse et altitude attribuées. Pour les vols long-courriers sur l’Atlantique entre l’Amérique et l’Europe (contrairement au vols au-dessus de continent, il n’y a pas de voies aériennes fixes). Les voies aériennes sont en fait virtuelles. Ces tracks sont recréées 2 fois par jour en fonction du trafic et de la météo. Lors du survol de l’océan Atlantique il n’y a pas de suivi radar pour réguler les distances entre les avions, ni de balises pour la navigation. Toutes ces informations me proviennent de la lecture régulière er assidue du superbe journal d’un pilote de ligne aux USA.

Au large de Shannon, la durée de vol restante est de 5h50.
L’arrivée est prévue à JFK à 14H52 (soit 21H06 en heure française).
La distance qu’il reste à parcourir est de 4933 Km.


Après le décollage, les PNC nous distribuent successivement un kit de confort ( serviette rafraîchissante, masque, bouchons oreilles et écouteur pour la vidéo) et les menus du déjeuner.
Après avoir atteint l’altitude de croisière, un apéritif est servi.
Diverses boissons sont alors proposées dont du champagne.
Il faut savoir qu’AF est la seule compagnie aérienne à proposer du champagne en classe tempo.
Mais là, malheureusement absorbant en ce moment beaucoup de médocs ,j’ai su être raisonnable car ne voulant pas finir menotté comme JL Delarue) j’ai juste pris un verre d’eau pour accompagner les petits biscuits apéro au beurre-ail proposés.
Il vous est demandé lors du service apéritif de préciser votre choix de plats chauds (2 sont proposés sur le menu)
J’enchaîne avec le repas suivant : Tarte Tatin à la tomate, aiguillettes de poulet aux épices douces, légumes et semoule à la coriandre (ou raviolis au saumon à la florentine), camembert, madeleine, entremets au fromage blanc et la mangue. Ce repas fut pour moi accompagné d’un vin blanc (Vin de pays d’Oc Viognier la baume 2005). Vraiment bon ! sauf peut-être la pâte de la tarte tatin de l’entrée qui a du mal à résister probablement à la décongélation.

Après le repas, du café ou thé nous a été proposé.
Vous avez droit à un digestif (du genre Cognac ou Poire Williams). Ne pas hésiter à le demander !

Lors du vol, des distractions sont disponibles sur un écran individuel disposé sur le siège avant. Parmi celles-ci, 12 films (avec changement mensuel de la programmation)
Malheureusement pas en FULL VOD : il faut attendre la fin du film ou le démarrage de film toutes les 15 minutes
Mais cela dépend des immatriculations des appareils si équipés de Nev2 ou Nev3 je crois… la mise en place est progressive.
Je n’ai rien regardé de tout cela.
J’ai juste suivi le vol sur l’écran (position et parcours de l’avion et observation de l’image d’une caméra placée sous l’avion). J’ai savouré en rêvassant mon bonheur de me rendre à NYC et en plaisantant avec les enfants.
Ces derniers se sont d’ailleurs bien marrés avec le jeu « Qui veut gagner des millions ? »
Le temps passe vite grâce au différents services et comme je vous le disais ce vol est un très rapide : il est en fait « un petit » long-courrier.
Faut dire aussi que le vol Paris-New-York est pour AF une vitrine commerciale importante : d’où le soin porté aux différents services, au catering, ,etc.. Même le confort des sièges tempo est raisonnable (faut dire que je ne suis pas très grand. Ce qui est finalement très appréciable dans certaines situations). On est bien sûr on est loin du confort des classes Affaires et Première)
New-York reste, car très prisée et fréquentée, une destination financièrement abordable.
Le prix du vol A/R proposé est relativement raisonnable eu égard à la distance non négligeable parcourue. Des destinations vols moyen-courriers sont relativement plus chères, il me semble. Merci donc aux compagnies aériennes de cet effort de tarif. Il faudrait que les prix des hôtels de NY suivent…


Dand l’avion je suis bien, je me sens bien, rassuré dans ce monstre de puissance.
Mais ce n’est qu’un bi-réacteur contrairement aux 747 ? si un moteur tombe en panne ?
Mais ces moteurs ont une certification ETOPS enfin ! et si l’un des 2 tombe en panne, il existe à tout moment en cas de problème technique un aéroport de déroutement (Irlande, Islande, Groenland, Gander au Canada..). Incroyables ces petites mauviettes qui ont une peur panique de l’avion non ! HiHi !!!


2 signaux sonores et visuels de bouclage de ceinture se sont fait entendre et voir lors du survol de l’Atlantique mais les turbulences resteront très légères et de courtes durées en fait.

Lors du vol, dans le galley central un bar est à notre disposition : diverses boissons y sont en libre-service. Ce peut-être l’occasion de se lever, de marcher pour se dégourdir les jambes (je parle ici pour les presques anciens (disons les quarantenaires et plus… et les femmes qui prennent des contraceptifs oraux..) et ainsi éviter une phlébite lors du vol, voire une embolie pulmonaire quelques heures après l’atterrissage. Il est conseillé de prendre de l’aspirine ou de mettre les « so hot « bas ou chaussettes de contention (je n’ai rien fait de tout cela héhé je suis un homme d’abord encore jeune ! et qui plus est, le vol est relativement court).
Mais oui je suis concerné en fait : je suis un fumeur invétéré !. Mais non docteur ! , désolé je n’ai pas absorbé le Kardegic prescrit pour fluidifier mon sang et éviter la formation de caillots. Mon corps absorbe suffisamment de saloperies en ce moment.

Ah oui puisqu’on est encore dans le morbide= je n’ai pas du tout eu mal aux oreilles lors du décollage (ni de l’atterrissage). Les pressions au niveau de l’oreille droite se sont équilibés sans problème avec le petit bruit caractéristique de petit « schgoung ou chplok »
Dans l’oreille droite, l’absence de tympan fait qu’il n’y avait rien à équilibrer du tout !!. En fait il ne fut pas avoir un tympan en cours de reformation. Si vous avez alors un tissu de tympan cicatriciel et donc encore fragile , il peut à nouveau se percer entraînant alors des problèmes irrémédiables de surdité.

Il vous faudra remplir, lors du vol, les fiches pour douanes US : cela permet de passer le temps et constitue en raison de la nature des questions auxquelles il est nécessaire de répondre (et que je laisse découvrir à ceux qui ne sont jamais allés sur le continent Nord-américain ) un agréable moment de franche rigolade.
Avant l’arrivé à JFK = un goûter est servi=
Il est maintenant 18H50 à ma montre : nous arrivons au niveau des côtes canadiennes (Nouvelle-Ecosse en fait au niveau de Saint-Pierre-et Miquelon).
Il reste 2h de vol. Au large de Boston, l’avion amorce sa descente. Le bruit grinçant des flaps (volets hypersustentateurs) se fait entendre et l’on voit bien l’aile droite de l’avion s’agrandir, puis c’est le bruit sourd des trains qui sortent. Enfin l’avion touche le sol. C’est toujours un moyen magique et impressionnant : les spoilers sont déployés et le bruit assourdissant du passage des réacteurs en mode reverse. L’avion arrête relativement assez vite sa course alors que nous sommes en raison de l’énergie cinétique littéralement collés au dossiers de son siège. L’aile droite semble s’être complètement désossée : elle ne ressemble plus à une aile d’ailleurs. On dirait une partie d’un jouet « Transformer « des gamins.
Des applaudissements retentissent dans la carlingue: c’est bien la première fois que j’entends des applaudissements lors d’un atterrissage. Sans doute des passagers heureux de ce « kiss landing » et surtout de leur arrivée. J’applaudis à mon tour le pilote pour cet atterrissage tout en douceur.
Nous sommes à JFK avec 15 min d’avance par rapport à l’heure prévue.
Malheureusement aucune place de parking pour un 777-300 n’était disponible pour l’avion : horaire précoce et trop gros jet.
Nous avons attendu sur le tarmac près de 30 minutes dans l’avion à l’arrêt. Le départ d’un autre 777 était indispensable pour le parking du nôtre. Le CdB nous tient informés régulièrement de la situation.
Le contrôle de la douane US fut très pointilleux avec questions sur la durée du séjour, l’endroit de l’hébergement avec l’adresse exacte et les raisons du séjour. Je conseille d’ailleurs ne pas traîner dans l’avion et de toute suite remonter en accélérant le flux de passagers. Oui, n’hésitez pas foncez donc vers la douane pour limiter le temps d’attente.
Il a fallu fournir les empreintes de l’index droit puis gauche puis jeter un regard à l’objectif d’une petite caméra pour photo.

La récupération rapide des bagages sur tapis roulant fut ensuite rapide.
Direction le Ground Transportation Desk (tout de suite à droite en sortant de la zone réservée)
Un chauffeur est arrivé environ 20 minutes plus tard pour nous embarquer dans son van bleu
Ce parcours JFK-Manhattan en Super Shuttle est mémorable : à une vitesse plus qu’excessive avec de nombreux sursauts en raison de nombreux nids-de-poule. Nous fûmes bien secoués, c’est peu dire. Oui c’est bien Fangio qui était au volant.
L’entrée sur l’île de Manhattan se fera par le tunnel
Nous étions 9 personnes dans le van et avons été déposés les avant dernier. Assez pratique pour faire une première connaissance de Manhattan en voiture.

Hôtel Milford Plaza Hotel 270 W 45th Street NY 10036

Agréable hôtel (surnommé The Lullabuy of Broadway) de 28 étages (il dispose de 1300 chambres et possède 2 entrées (la principale est située sur la 8ème avenue et une secondaire est présente dans la 45ème street.

Check-in (qui peut se faire à partir de 15 heures) assez rapide mais accueil glacial.
Me suis fait traiter de malpoli : en effet le personnel a disposé un système classieux de potelets de métal doré avec cordons de velours rouges permet de canaliser la file d’attente
Je n’ai pas vu ce dispositif, je l’avoue, et pour cause il n’y avait pas de file d’attente.
Me suis mis en attente derrière le client en cours à une distance raisonnable pour respect de l’intimité (disposition intuitive et classique maintenant dans toute file d’attente)
C’est alors que cette vieille sorcière se penche et me demande in english of course alors qu ‘elle s’occupait d’un autre client : can i help you ?
Je m’approche alors en disant que j’avais « a room booked…. »
Ce fut le début des ennuis : leçon de moral, que j’étais trop près du desk,patati-patata…..
Donc suis parti me positionner à l’endroit qu’elle voulait (faut vous repréciser que j’étais disposé loin du client précédent, n’avait cure de leur discussion et qu’il n’y avait personne dans la file d’attente !!)
Enfin elle m’invite à accéder à son desk = lui explique que si elle ne m’avait pas posé une question , je ne me serais jamais approché d’elle…
« Non » me dit elle il faut respecter… « Maintenant je peux m’occuper de vous… » Je l’aurai bouffée. Elle a de la chance que je ne maîtrise pas l’anglais correctement..
J’aurais pu lui rétorquer que dans le genre respect des autres la moindre des choses dans un hôtel qui se veut international c’est d’avoir du personnel poylglotte.
Dans la moindre formation commerciale ou de tourisme ou d’école hôtelière : la maîtrise d’au moins 2 langues, autres que la langue maternelle, est demandée.

Le monde ne s’arrête ni à l’anglais , ni à l’espagnol et même si la France n’est rien pour eu en pourcentage de clientèle.

Il se fait comme pour le check-out au première étage du lobby. On peut y accéder par un escalator (tapis descendant le matin pour les départs avec inversion du sens le soir pour les arrivées)
Chaque personne dispose alors d’une carte magnétique pour accéder au chambre.
Quelquefois un cerbère situé près du comptoir du concierge vous demande de montrer cette carte avant d’accéder à l’ascenseur.
2 ascenseurs sont disponibles :celui de gauche permet d’accéder aux étages des chambres de numéros pairs. Celui de droite est donc réservé à la distribution des chambres à numéros pairs.

Chambre n°1601 qui nous a été attribuée est située donc comme son numéro l’indique au 16ème étage
La chambre n’était alors pas prête : sans mots d’excuses, elle nous demande de confier les bagages à un petit vieux Monsieur qu’elle nous désigne de la main au loin dans le lobby et de faire un petit tour.
Une vraie morue, je vous dis.
Nous avons patienté plus d’une heure 30 après dépôts des bagages au membre du personnel (avec tip bien sûr !). Nous sommes allés étancher notre soif dans Times square situé à un block de l’hôtel. De retour, sommes montés au 16e étage: une femme de chambre finissait de passer l’aspirateur et disposer le linge de bain dans notre chambre. Nous patientons encore quelques minutes dans le couloir.
La chambre est exiguë. Mais peu importe, nous ne sommes pas là pour le farniente.
Un radio et un téléviseur avec plus de 50 chaînes sont disponibles gratuitement. Un service de films à la demande (mais en pay-per-view) est présent.
Une connexion internet haut-débit wifi (ou filaire) est disponible (pour environ 11 dollars les 24 heures)
Meublé un peu kitsch et veillot (état des prises électriques qui n’ont pas l’air si « secure ») mais propre, cet hôtel permet de disposer d’une salle de bain particulière (baignoire). Je regrette l’absence de douchette à tuyau flexible. Les draps sont remplacés chaque jour de même que le linge de bain (divers types de serviettes de diverses taille à profusion) . La localisation (dans Theater District à un block de Times square et à 5 blocks du Rockfeller Center par exemple) est parfaite.
Ah oui un petit coffre-fort est présent dans un placard de la chambre : vous pouvez y déposer vos papiers et vos liasses de dollars voire vos lingots d’or.
Je conseille vivement cet hôtel : le rapport qualité prix est imbattable. Ne pas hésiter à demander une chambre dans les étages élevées pour profiter de la vue. J’y retournerai sans hésitation aucune.

De notre chambre, dont la fenêtre donnait sur la 8ème avenue, j’avais vue sur des toits munis de water tanks (que j’aime tant) et des buildings de hauteur raisonnable et sur l’Husdon River avec au-delà des bâtiments du New-Jersey.

Ah oui évitez de prendre le petit -déjeuner à l’hôtel : d’abord il vaut mieux sortir des hôtels et surtout c’est onéreux et franchement pas terrible.
Dans la 8ème avenue ou dans Times square à 5 minutes maximum vous aurez l’occasion de prendre différentes sortes de petits déjeuners.

Après avoir disposé de la chambre, un petit repos et une petite toilette rapide, nous sommes partis au hasard nous promener dans Times Square éclairé. Le choc est grand. Bruit et fureur. L’ambiance sonore caractéristique de NY= effets sonores des ambulances ou des voitures de la NYPD aux gyrophares en action. Nous avions déjà eu cet aperçu sonore de la fenêtre de la chambre de l’hôtel.
Moi j’aime beaucoup !
On dirait une compétition de gamins essayant de faire le plus de bruit possible en exhibant leurs derniers modèles de voitures dernier- cri offertes le jour de Noël. Les taxi-drivers ne sont pas en reste et n’hésitent jamais à actionner les avertisseurs sonores de leur yellow-cabs.

Times Square (ce fameux carrefour de Broadway et de la 7ème Avenue) vous connaissez : couleurs flashy, annonces publicitaires de taille importante gigantesque, néons démesurés. Lumières mouvantes, changeantes.
Un tourbillon continue qui accompagne le flot continuel de passants et de badauds sur les trottoirs dont beaucoup font partie de file d’attente pour la multitude des spectacles présentés sur Broadway.

Epuisés nous rentrons à l’hôtel. A 22 heures (soit pour nous 4h du matin heure française) : extinction des feux.
Mais à propos de feu lors de cette première nuit à NY nous n’étions pas au bout de nos surprises !
Au alentour de minuit , je suis réveillé en sursaut par César qui me secoue. Quoi ? je ronfle encore ?
« papa,papa tu n’entends pas la sirène d’alarme incendie dans l’hôtel ? Vous remarquerez mon extrême sensibilité auditive !!

Emma : « il y a un feu dans l’hôtel papa »

Quoi ? suis dans le lit sur mon séant et n’en croit pas mes oreilles : bruits de la rue (bruits de sirènes, de marteaux piqueurs etd’ engins de chantiers auxquels s’ajoute maintenant l’alarme incendie hurlante de l’hôtel
J’ai besoin de quelques secondes de reprise de conscience : mais où suis-je ? c’est un cauchemar ! pas vrai tout ça !!
Vite je saute du lit et j’enfile un pantalon.
« Faut s’habiller les enfants vite, vite !! ».
Je sors dans le couloir et le cauchemar continue. Là, pleins de personnes affolées, en pyjama, en chemise de nuit ou en tenue plus légère parlent très fort diverses langues étrangères. Je les regarde hagard, pendant quelques instants, prostré. Non mais ce n’est pas vrai ! Que vais-je faire ? Je suis désemparé : mes hémisphères cérébraux sont prêts à exploser. Ma tension artérielle doit atteindre sa valeur maximale. Des consignes d’incendie arrivent confuses en vrac dans ma tête : il ne faut jamais emprunter les ascenseurs ! il faut ramper au niveau du sol en cas de fumée abondante, se munir de couverture, ne jamais ouvrir des portes sous peine d’oxygéner le feu, disposer des couvertures humides sur le bas des portes. Mais où se situe le feu bon sang?
Le séjour new-yorkais semble démarrer sur les chapeaux de roue

C’est pas vrai !! Qu’ais-je donc fait au bon Dieu pour mériter ça ? suis à NY pour la première fois ,dans un immeuble de 28 étages et on me fait le coup de la tour infernale !!
En plein cliché je vous dis !!
Les enfants ne bougez pas finalement!


Heureusement quelques instants après : une annonce est faite au micro de l’hôtel. Exclusivement en anglais : « ce n’est qu’une fausse alerte . rien de grave. Il n’y a pas d’incendie. Soyez rassuré ».
Ouf ! Je respire. Que d’angoisse pour rien. Pour les non anglophones allez vous rhabillez et descendez les étages.

Mon cœur n’a jamais battu aussi fort.
J’ai eu, je l’avoue, la peur de ma vie et les pires difficultés à me rendormir.



J2 Vendredi 20 Avril


Upper midtown

Réveillé à 5 h du matin j’ai patienté calmement dans le lit (comme les jours suivants d’ailleurs) profitant du bruit de la 8th avenue.
Voyant César commencer à s’agiter dans le lit à côté où il y dort avec Emma, je commence un mouvement des bras pour signifier avec un large sourire que je suis moi-même réveillé et qu’il est temps de se lever. C’est alors malin (il me l’a raconté plus tard) que César a vite refermé les yeux me laissant m’agiter comme un débile. Depuis les enfants se marrent bien : ils m’imitent en agitant leurs bras comme des marionnettes, leurs yeux grand- ouverts. Eh vous voulez voir papa le matin à NY dans la chambre d’hôtel. Et c’est reparti. Tous les amis sont au courant.
Nous sommes le vendredi 20 Avril 2007.
Il est 6h environ. Nous sommes tous les trois debout. Admiration de la vue de la chambre. Nous évoquons les divers bruits nocturnes qui nous sont parvenus de la 8th avenue. Nous nous remémorons l’épisode de l’alerte incendie.
Il a fallu faire d’abord l’apprentissage dans la baignoire de la commutation eau qui s’écoule du robinet/eau qui s’écoule de la douche. Cela n’a pas coulé de source si je peux me permettre. Mais enfin ! Il faut tout simplement tirer d’un mouvement franc net et viril le petit système métallique. Voilà Emma tu peux être la première à te doucher à NY. À toi l’honneur.
Nous voilà parti très tôt arpenter le macadam de NY. Il est maintenant 7h.
Après un petit arrêt dans un petit bazar pour acheter un adaptateur de prise (30 $, mamma mia !,) : eh oui faut pouvoir recharger les 2 APN, le Palm (qui me permet d’avoir les trajets de métro), nos téléphones, et enfin mon Macbook . Nous nous dirigeons vers le Rockfeller Center. Les trottoirs fraîchement nettoyés sont encore humides. Je suis agréablement surpris par la propreté de cette ville. Rien dans les 3 jours suivants (tout au moins dans les lieux visités) ne viendra infirmer cela. En chemin, nous sommes surpris par la hauteur des buildings . Nos têtes se lèvent sans arrêt pour en apprécier la hauteur. Le détour se fait en passant par Times square : bien plus calme le matin de bonne heure. La lumière des néons est atténuée par la lumière du jour. J’ai apprécié chaque matin ces balades précoces : la ville se réveille. Les sons montent progressivement en puissance. On n’est pas encore terrassé par la chaleur accablante du soleil de midi.
Quelques clichés de la Rockfeller Plaza, de la statue dorée de Prométhée, de la lower plaza, du GE building (ex RCA building). Bruits de marteau et de planches. La fameuse ice-skating-rink est en cours de démontage : elle est en fait envahie de construction-workers. Beaucoup, harassés de fatigue, se reposent assis sur le socle de la statue de Prométhée. Les drapeaux sont en ce moment aux couleurs de l’Orchid Show qui s’y déroule (vert, jaune et rose). Puis des rapides photos de ce qui semble être des vestiges de Pâques : un lapin et un poussin taillés dans des haies. Des puissants cris se font entendre. Nous allons dans leur direction (à l’angle de la 49th street et de la Rockfeller Plaza). Nous serons invités par le service d’ordre à rester en arrière des barrières de sécurité. Des personnes hurlent je ne sais quoi en brandissant des pancartes sur lesquelles sont inscrits je ne sais quoi ! eh oui le public hystérique est dos à nous ! . C’est parait-il le Today Show ! une émission de la NBC.
Nous prenons un ascenseur pour descendre dans l’underground concourse. Après être passés devant le rock center café et Cucina & Co, (je ne me suis même pas arrêté, shame on me or shame on I).nous nous rendons vers le Sarbuck’a coffee pour un petit déjeuner bien mérité. J’y prends mon premier café new-yorkais. Je prends la taille Tall. Chez Starbuck’s, allez savoir pourquoi, les tailles de gobelets Small, Medium et Large sont devenus respectivement Tall, Grande et Venti. Lors de la commande, le serveur me demande quel prénom il doit inscrire sur mon gobelet. Là, comme un sot que je suis, je luis dis « Jean-François » en le prononçant avec l’accent américain (ou du moins en tentant l’accent américan). Fallait voir la tête du serveur !. Il me demande de répéter. Je le vois dépité, hésiter très embarrassé avec son feutre : je lance alors heureux : « sorry John !, inscrivez John ». Le sourire lui revient alors. Whoah ils sont cools et familiers chez Starbucks hein ! On s’attend presque à ce qu’ils nous tapent sur l’épaule : allez mon pote ça te dit un café au comptoir?

César et Emma apprécient leurs Hot Chocolate version Grande. Moi, je suis plus circonspect devant mon café , soit trop dilué à mon goût mais surtout bien trop chaud. Heureusement le scone aux framboises est correct. Ces pâtisseries Starbuck’s ne sont pas mauvaises mais me semblent un peu trop industrielles pour être honnêtes non ? Ah oui il a fallu jongler avec le décalage horaire pour les différentes prises de médocs et ça aussi n’a pas été une mince affaire. César m’a heureusement aidé dans ces différents calculs horaires. Mais fallait les prendre cette nuit à 2 heures du matin ! Avaler des comprimés avec un café brûlant faut le faire !. Ensuite la tête penchée comme un débile , c’est au Starbuck’s que je me suis injecté une dosette d’antibiotique dans le conduit auditif. Là encore j’ai du me faire remarquer par les nombreuses personnes occupant les tables voisines. J’ai préféré ne pas affronter leur regard..
Nous devons maintenant partir et poursuivre notre périple.
« Bon j’emporte le gobelet de café avec moi » . Ah bon me disent les enfants étonnés ! Je rétorque « mais les new-yorkais se promènent tous les matins , un gobelet de café à la main ! ». Me voilà alors fier et heureux de déambuler sur les trottoirs de la 5th avenue le gobelet de café en main. Je le ferai tous les matins suivants d’ailleurs : ce geste sera devenu indispensable bien que n’appréciant bien moyennement ce breuvage . On s’y habitue disons et il permet d’étancher sa soif. Emma lancera à César : « Regarde papa, il se la pète avec son gobelet » Ils auront plus tard vérifié mes dires : oui le gobelet de café fait partie de la matinale panoplie new-yorkaise.

Ah oui puisque l’on est dans le café : on y reste. Je vais tout de suite vous raconter une première frustration.
J’ai évoqué à Olivier ( je vous en parlerai plus tard) mes difficultés à boire un savoureux expresso à NY. Enfin savoureux ! disons un expresso tout court (si je puis me permettre).
« Dans les Starbuck’s de Paris j’ai déjà bu des expresso » je luis dis. « Ils ne servent pas cela à NY ? »
« Mais oui il me semble « me dit-il. « T’es sur ? je n’ai jamais rien vu affiché de tel dans un Starbuk’s !. »
Le lendemain sans hésiter je demande un expresso à la serveuse. « An expresso répète- elle . « An expresso ! ah yes a solo ? « .
Que ce que c’est que cà ??? Je la regarde : « No sorry, not a solo i want please un expresso just an expresso! »
Une vendeuse à côté nous entends et alors se retourne : « yes,yes its a solo « dit elle en insistant.
Elle me montre alors un gobelet taille Tall : « je vous le sers dans ce gobelet » me dit elle.
Étonné je lui réponds quand même » yes » si vous voulez.
Bon ok j’abandonne je me suis dit. Je n’aurais pas mon expresso.
Poli, je me range dans la file d’attente des cafés et commence à rêvasser. C’est finalement un voisin de la file d’attente qui me dira gentiment que la serveuse semble-t- il essaye de me donner enfin mon gobelet de café.

Je me saisis du gobelet. Et je me rends plus loin à la table réservée par César et Emma. En chemin, je trouve le gobelet étrangement léger.
Une fois assis, je retire l’opercule. Je penche la tête au-dessus du gobelet et là, stupeur. Le liquide noirâtre, légèrement mousseux, devait représenter, grand maximum, 1 cm de hauteur au fond de ce surdimensionné gobelet. Je ne l’ai pas mesuré mais le volume de café ne devait pas dépasser 1 mL. dans une tasse prévue pour bien 250 mL. J’agite le gobelet d’un mouvement tournant de la main. Les têtes de César et Emma se penchent à leur tour de façon symétrique au-dessus du gobelet admirer ce piteux breuvage expresso (solo pardon !).
Ah peut-être aurai-je dû commander un duo ou un trio voire un quattro ?
Ah mais c’est peut-être de l’extrait de café et il faut ajouter un diluant à sa guise ?
Rires garantis là encore.

Je vous le disais chez Starbuck’s coffee, ils ne font rien comme les autres ils ne parlent pas comme tout le monde. Après leur modification de noms de tailles de gobelets : ils ont converti le mot « expresso en « solo »
Il tentent des transitions progressives de langues :il préfère l’Espagne à l’Italie sans doute.

J’aime déjà beaucoup le Rockfeller Center . Non ! Ne montons pas encore à « l’Observation Desk » du Top of the rock. Une autre fois ok ? Ce sera l’occasion de revenir au Rockfeller Center.
À quelques mètres de là, c’est la vision de St Patrick's Cathedral.
C’est un choc pour moi. Pour César aussi. J’avais déjà aperçu de loin la pointe d’une de ses flèches et avais aussi aperçu l’ombre d’une de ses flèches se dessiner sur le GE building.
Quelle étrangeté ce monstre d’architecture néogothique au milieu buildings de verre si modernes. Nous avons pénétré dans la cathédrale. Juste un aperçu rapide : la fouille des sacs y est de rigueur. Nous n’irons pas plus loin.
Toujours sur la 5th avenue, direction l’Apple store en face de Grand Army Plaza. En chemin, un peit air frisquet malmène mes pavillons d’oreilles maintenant glacés : j’ai peur que ces courants d’air sournois, qui s’engouffrent dans mes conduits auditifs, n’engendrent des dégâts supplémentaires : j’enfile alors sans tarder mon bonnet noir Levi’s. Quelques minutes après, je me retrouve (oui moi le vieux MacUser, fou fana de mac ayant participé pendant de nombreux mois à un club mac en me rendant tous les vendredis soir à Paris) devant ce que les new-yorkais appellent l’Apple Mecca. La transparence (mot cher à Apple) est concrétisée dans ce magnifique cube de verre et de métal. La Pomme est déjà visible de loin. Ce cube est un magnifique sas d’entrée pour le magasin situé au sous-sol. On y accède par un bel escalier en spirale (ou un ascenseur circulaire aux parois de verre transparentes qui remplit le cœur de ce même escalier).
Ce magasin est ouvert comme beaucoup de commerces à NYC 24H/24 et 7j/7. Nous nous dirigeons rapidement vers des Macbook libres et là, alignés nous commençons à envoyer quelques mails à Anne (en direct) et quelques messages au forumNY. Il ne faut pas oublier que nous sommes tous les 3 devant un clavier Qwerty. Il nous faudra un petit temps d’adaptation (et encore !). Nous ponctuerons chaque mot ou chaque phrase (à défaut de ponctuations présentes sur le clavier) par des mots d’injures. Je vous en fais grâce ici. Fontaine à coté de Apple store avec pièces….
Sommes maintenant plus loin sur le trottoir d’en face mais toujours sur la Fifth Avenue,
Tiens rentrons chez Abercrombie & Fitch. Là, la surprise fut plus qu’énorme. Le magasin est dans le noir. Seuls sont éclairés par des spots des stands présentoirs clairsemés. Devant s’y tiennent en tenue légère et short jeans sexy, nombril à l’air de rigueur des vendeuses souriantes et aguicheuses. Mesdames ! non vous n’êtes pas oubliées : des beaux jeunes hommes. Des parfaits hybrides moniteurs de ski à Gstaad /surfeurs de Malibu avec coiffures au choix soit « effet saut du lit » soit effet « sable, mer et soleil».
Votre ballade y est rythmée par de la musique techno diffusée à un volume maximum . POUM,POUM POUM. des basses incroyables font vibrer chaque recoins de votre corps et se transmettent jusqu’au bout de vos orteils. Le genre des fringues: look décontracté chic avec quelques fois faut bien le dire une petite pointe de spice-pouf girls et kéké-kakou boys.
Non mais ya des trucs sympa !. Tiens de belles tongues et des bermudas overzised sympas pour …la Corse cet été. J’ai hésité à les prendre tout de suite. Mais nous reviendrons. Hélas, trois fois hélas nous ne sommes jamais revenus. Rien de grave.

Entrons dans la Trump Tower. Belle à l’extérieure. La déconvenue commence à l’intérieur du bâtiment. Oui bien sûr j’étais averti par les quelques photos aperçues dans différents guides sur NYC. Ce n’était ici qu’une confirmation « de visu ». Beurk !! La vulgarité a pris forme et s’est cristallisée dans ce clinquant et vulgaire atrium. Tout pour l’épate. Débauche de dorures et de marbre rose, orangé. C’est comme si un peu de Las-Vegas était rentré dans NYC. Dommage tout cet argent si mal dépensé. C’est aussi que Monsieur Donald ne recule devant rien: en bon narcissico-mégalo qu’il est, ne nombreux ouvrages sont disponibles à l’achat dans des vitrines. J’ai l’impression en observant une 4ème de couverture que ce monsieur est moumouté non !
Monsieur Mégalo et son compère Hugh Hefner ont su élever, au rang de chef d’œuvre, l’art du mauvais goût. Mais bon comme disent Jaoui et Bacri : le goût des autres…
Nous avons emprunté le vertigineux escalator pour essayer d’apprécier de plus haut les cascades d’eau et ce temple du mauvais goût.

J’ai oublié des médocs à l’hôtel : faut y retourner !
En chemin un arrêt au NBC Experience Store. César y trouvera son bonheur : tout simplement 2 tee-shirts de sa série préférée du moment à savoir « Heroes ». Un des 2 porte l’inscription maintenant si culte car si crétine: save the cheerleader ….save the world. Je repense à ce moment là qu’il faut qu’ en plein Times quare je porte les bras en croix en déclamant :

C’est ce que j’ai fait plus tard.
Arrêt fréquents pour prendre des pix. Ce qui agace quelquefois César, nous accusant de ralentir le rythme de sa marche. Eh oui ! seuls Emma et moi sommes munis d’un APN. Un autre sujet d’agacement pour César sera le fait que j’allume relativement souvent un clop. « Mais la rue est le seul endroit où je puisse fumer à NYC ». A ce propos, faut vous dire que jamais je n’ai essuyé de remarques désobligeantes vis-à-vis de la clop. J’avais peur en arrivant d’être victime d’ostracisme de la part des intégristes anti-tabac.
Passons déjeuner dans le McDonald’s de Times square. Les enfants trouvent aux hamburgers une meilleure saveur que ceux de France : est-ce l’air de NYC ? les french fries sont, parait-il , elles aussi, meilleures. Bon, tiens donc !, je me suis trompé de McDonald’s : ce n’est pas celui qui contient des maquettes d’endroits incontournables de NY. Mais le décor bleu-nuit avec poutres métalliques de celui –ci est sympa.
Passage obligé dans le M & M’s store et le Virgin Megastore……
Enfin le MOMA (Museum of Modern Art). Il faut dès l’entrée sur la droite déposer les sacs aux vestiaires. Il vous est conseillé par le personnel de conserver sur vous objets de valeur ,passeports…
C’est au bureau d’information que nous obtiendrons chacun, sans attente, notre carnet de coupons CityPass. Le MOMA est notre première des 5 visites prévues du city-pass.
Sommes rapidement au premier étage. Suis ébloui par l’intérieur du bâtiment avec ses nombreuses passerelles, puis ensuite par les œuvres disposées sur 6 étages: peintures de Picasso, Van Gogh, Dali, Bacon,Cézanne Matisse Mondrian, Monet , Pollock et et et et … Andy Warhol , des photographies (de Diane Arbus, Henri Cartier Bresson..), des sculptures (Giacometti..) et un département design /architecture.
+ expo temporaire comic’s.

De l’intérieur du bâtiment, à travers les immenses baies vitrées nous apercevons les jardins du MOMA. Il faudra y descendre . ce que nous nous avons fait après avoir parcouru la quasi totalité du musée.
Nous nous sommes reposés un long moment dans le jardin avec ses magnifiques sculptures : beau moment assis sur des escaliers. Une belle petite mémée très soignée, arborant un beau et immense chapeau et une magnifique tenue chinoises revisitée par un styliste des beaux quartiers new-yorkais nous fera sourire, après échange de regards complices.
Le Sony Building plus loin et son homme-araignée. Toujours présent si agile, la tête en bas . Même s’ii est immense, César le trouve « mal fait » mal proportionné avec une légère surcharge pondérale. Ne suis pas un grand connaisseur de Comic’s, aussi je me tais. Bon allez Spider-Man , il est temps de te mettre à un régime basses-calories sous peine de finir gras comme un loukoum. Nous faisons une petite balade dans les stores du Sony building : le temps d’admirer les derniers téléviseurs et systèmes acoustiques de la célèbre marque . Tout cela est mis en valeur dans des salons recrées pour la circonstance. Qualités visuelles et sonores sont au rendez-vous. Époustouflantes images en qualité numérique haute-définition. Beaucoup s’installent dans des fauteuils et visionnent le film à ce moment-là projeté= le dernier James Bond.
Un petit repos ensuite dans le hall du Sony Building, le temps de s’hydrater un petit peu. C’est à ce moment que nous ferons connaissance de la Poland Spring (eau de source originaire du Maine). César et Emma l’aiment beaucoup : elle leur rappelle l’eau des torrents corses. Elle deviendra notre eau fétiche lors du séjour. Jamais un jour sans nos bouteilles de Poland Spring.

Nous arrivons maintenant sur Park Avenue.
D’abord le Lever House , indiqué en immenses lettres d’or sur du marbre noir : un immense building constitué de poutres métalliques qui soutiennent des dalles de verre et d’acier. Effet miroir garantie. Des jardinières remplies de tulipes aux couleurs très vives contrastent fortement avec l’ensemble noir et acier du complexe.
À ses pieds, la fameuse sculpture de la femme enceinte dont la totalité de la partie droite est parfaitement et symétriquement écorché de la tête aux pieds. Elle laisse apparaître muscles, tendons et veines ainsi que l’enfant ( ou les enfants ?) qu’ elle porte. Lors de sa mise en place dans ce lieu , de nombreux esprits chagrins ont dû pester. Cette œuvre, certes dérangeante, est aussi très forte. Au-delà de la considération dichotomique et finalement simpliste et cul-cul la praline de bien et de mal, de beau et de laid, je suppose (je dis bien je suppose) que l’auteur a voulu nous montrer que nous humains sommes de simples mammifères constitués de sang, de larmes, de chair et de muscles, sécréteurs d’humeurs et de divers liquides. Mais bon je ne connais pas l’artiste, ni ses arguments. Mon explication est très naïve finalement aussi . Faudra que je me renseigne sur l’auteur.
Plus loin de l’autre côté St Bartholomew’s Church (St Bart’s pour les intimes )
Au-dessus se dresse le General Electric Buiding dont les couleurs répondent à celles de St Bart’s.
Je sais que pas loin sur Lexington avenue se trouve la grille d’où l’air chaud a permis à la robe blanche de Marylin Monroe de se soulever dans Sept ans de réflexion. Il ne reste que la grille. Eh oui ! la robe a disparu. Donc comme je suis trop fatigué, je n’irais pas.

Waldorf astoria
Grand central terminal avec concert de rue + chrysler building
repas pizza fast food chez pax

J3 Samedi 21 Avril
J4 Dimanche 22 Avril
J5 Lundi 23 Avril
J6 Mardi 24 Avril


La veille du départ, je me rends au bureau de conciergerie de l’hôtel. Alors que je venais d’expliquer que je devais appeler par téléphone le service du Shuttle pour confirmation retour tout en montrant le prepaid-voucher et sollicitais l’aide de quelqu’un vu mon niveau d’anglais « so poor » : un désagréable monsieur avec son plus beau sourire commercial, toutes ses dents blanches dehors, me refuse son aide= « Je ne peux rien pour vous, nous ne travaillons pas pour cette compagnie ! ». « Mais rien de difficile » me dit–il : « suffit de donner au téléphone les renseignements suivants ». Il les souligne alors sur mon voucher. Suis alors remonté furieux dans ma chambre et là prenant mon courage à 2 mains ou plutôt mon portable j’ai appelé moi-même.
Totale compréhension. Confirmation sans problèmes.
Faut leur indiquer votre nom, prénoms (qu’il faut épeler), adresse hôtel, date de départ, nombre de personnes, le nombre de bagages, l’aéroport , la compagnie aérienne , le numéro de vol, l’heure de départ et l’heure limite d’enregistrement. Je suis rétrospectivement content que le monsieur de la conciergerie m’ait son aide..
Cela me facilitera la tâche lors de prochains jours à NYC.

« Le shuttle viendra vous chercher à 12H25 devant l’entrée de l’hôtel. » me dit la charmante hôtesse au téléphone.

Le matin : check-out plus rapide que le check-in (il se fait jusqu’à midi. Il m’a suffi de régler le montant correspondant aux 4 journées de connexion internet= la somme à régler est indiquée sur la feuille de facture glissée discrètement sous la porte le matin même.
Il y a possibilité de laisser ses bagages à la consigne. Elle est située au rez-de-chaussée tout de suite à droite après l’entrée par les portes tourniquet de l’hôtel sur la 8ème avenue. Le prix est de 3 dollars par bagage. Il est demandé de régler la moitié de la somme au moment du dépôt. Le solde est demandé lors de la récupération des bagages.
Apres dépôt des bagages à la consigne, nous sommes partis à Colombus circle puis à l’ONU après un détour au Rockfeller Center pour une montée Top of the rock( je détaillerai tout cela). De retour près de l’hôtel, nous sommes allés déguster chacun un cheese-cake de chez Junior’s. celui à la fraise est horriblement délicieux.

Départ du shuttle à l’heure promise soit 12H25. Le van bleu est déjà plein de passagers mais aucun arrêt ne sera effectué puisque tout le monde va à JFK.
Cette fois la conduite du chauffeur est beaucoup moins sportive.
Il faut environ 45 min de hôtel.
Nous quittons Manhattan pour le Queens par le tunnel (ne sais toujours pas le nom)
Les formalités d’enregistrements au stand AF sont très rapides
L’hôtesse ne comprend pas que je n’ai pas confirmé mon vol (par appel téléphonique ou on-line). Je lui explique que je ne disposais pas d’une imprimante à l’hôtel. En fait l’impression de la e-reservation n’est pas indispensable … bon à savoir pour les prochains vols.
J’apprends alors que l’avion initialement prévu (à savoir un Boeing 777-200 est devenu un 777-300). Je ne peux malheureusement pas changer de places car « l’avion est full » me dit-elle (bien que se soit une hôtesse AF elle ne parle pas le français ( chapeau bas au DRH d’AF).
Ma langue est en voie de perdition : ca me dépite au plus haut point
Nos cousins Québécois sont plus vigilants il me semble.

La porte d’embarquement n° 11 est juste à côté : cet aéroport est un modèle du genre comparé à celui de Roissy qui lui est un modèle d’aberration totale. A CDG, les parcours y sont incompréhensibles, tout y a été conçu en dépit du bon sens, il dispose comme je l’ai déjà dit d’une mauvaise signalétique.
Les contrôles aéroportuaires de retour ont été moins drastiques. Il faut d’abord déposer son éventuel briquet sur une table déjà encombrée d’une multitude de briquets. Discipliné, me suis conformé à la demande du vigile.
« Thank you for the donation » me dit alors ce cynique cerbère.
Heureusement que ce n’était qu’un vulgaire Bic !
Un 2ème contrôle (passage de portillon et lecture de passeports furent rapide s. Je suis devenu John Franco pendant quelques secondes. Le deuxième vigile m’a en effet appelé par ce prénom suite à la lecture du passeport.

Dans Kennedy Airport dans la zone internationale, pour patienter, nous avons procédé aux achats de barres chocolatés (version king size, de bouteille d’eau. Ce genre d’achats permet de se débarrasser des « coins « lourdes encombrantes et que je n’aime pas utiliser. En effet ,ne me suis aventuré que dans l’utilisation des « quarters ». Mais bon ne suis pas très téméraire car ce n’est pas vraiment difficile.
J’ai carrément tendu le lourd porte-monnaie rempli de pièces de monnaie. Sympathique, la vendeuse s’est longuement servie. Me suis excusé bien sûr. Sans problèmes je suis wellcome/ donc tout va bien. Suis passé dans une boutique duty-free. Le seul achat finalement pour moi : un flacon spray de Terre (d’Hermès). Eh oui l’autre achat cette fois dans Manhattan à savoir un tee-shirt Levi’s est bien trop petit pour moi !. Fallait l’essayer triple idiot. Je sous-estime la taille de mon corps. Tu prends de l’âge et tu t’empâtes Jean-François et tu ne peux plus porter de taille medium enfin.Tant pis pour moi, César est content d’en hériter.

JFK (vol AF023 à 17H)
Retour avion Boeing 777-300ER (Immatriculation F-GSQM- 328 places- âge=31/03/2006)
Placés comme demandé lors de la réservation aux sièges 30 JKL (donc encore à droite). Attention ces places sont situées non loin des « toilets » Vous imaginez les conséquences d’un tel emplacement : de façon sporadique quelques effluves bien musqués sont venus narguer nos nez lors du vol.
Le pilote annonce la durée du vol effectif de 6h20 (et non pas 7 heures prévues) et annonce aussi contrairement lors du départ le chemin suivi : « Nous allons longer Long island, puis les côtes canadiennes (Nouvelle-Ecosse ,Terre-Neuve et Labrador ensuite la longue traversée de l’Atlantique Nord puis enfin les côtes irlandaises avec entrée sur la France au niveau des îles anglo-normandes entre Guernesey (Saint-Peter Port et Jersey (Saint Hélier) »
Les avions sont en file d’attente près du bout de la piste d’envol. Nous devons attendre les décollages successifs de 3 autres avions avant de nous-même décoller.
Après décollage de JFK (avec la skylyne de Manhattan visible au loin à travers le hublot) l’avion amorce un virage à gauche toute puis longe Long Island.
Au niveau de Nantucket Island puis de Boston au large nous sommes en vol depuis environ 25 minutes) = il reste 5H50 de vol. L’avion vole à la vitesse de 909 Km/h à 10668 mètres d’altitude et la température extérieure est de – 56°C. Nous avons alors parcouru 444 Km.
Puis survol de Halifax (Nouvelle-écosse) (photo Emma)= 994 Km/h à 10668 mètres , à la température de -56°C.
Un repas est servi.
Ensuite traversée de l’Atlantique Nord après autorisation, je suppose, de son survol par le centre de contrôle aérien de Gander (Canada).

Un petit apéro est proposé. Cette fois, j’accepte le verre de Champagne proposé (du Jacquart Brut Mosaïque). Une catastrophe est si vite arrivée. En déployant la couverture (eh oui !contrairement à l’allée, l’air de l’avion était bien plus frais en raison de la climatisation excessive) j’ai réussi à déloger mon verre de champagne du porte-gobelet fixé sur le dos du siège avant. J’ai reçu quelques gouttes mais le champagne s’est entièrement répandu sur le froc de César au niveau de sa cuisse. Trempé , il est sérieusement mécontent. Je lui explique alors, qu’il paraît que ça porte bonheur et que le champagne ne tâche pas. Je n’avais encore rien absorbé du contenu du verre. Je n’ai pas osé en redemander. Bilan : je n’ai finalement jamais encore bu de champagne dans un avion.

Un repas est servi : au menu, Salade orientale de pois chiches au thon, Sauté de bœuf chasseur, purée de pomme de terre et petits légumes ( ou raviolis au fromage sauce aurore aux crevettes), Fromage, Entremets, Gâteau citron aux graines de pavot. Contrairement à l’allée, ce repas est bien moins bon : hormis l’entrée excellente, le reste ne me convient guère. Pour des raisons d’organisation je suppose, ces plats on été visiblement préparés sur le sol US et les conséquences sur les saveurs…… sont terribles.

La nuit noire tombe après 2H30-3H de vol.
Ambiance tamisée dans l’avion pour un vol de nuit.
1 heure avant l’atterrissage , rallumage des lumières pour le service du petit-déjeuner.
Les lumières seront éteintes juste lors de l’atterrissage pour raison de sécurité (nos yeux doivent s ‘habituer à l’obscurité en cas d’atterrissage interrompu et d’évacuation consécutive de l’avion).

Aucune turbulence lors de ce vol retour.
A 5h55, on débarque de l’avion par un escalier.
Nous sommes alors amenés par bus (trajet de bien 15 minutes) dans le hall désert de CDG.
Après une simple formalité de passage de douane, récupération rapide des bagages.
Impossible de trouver alors la sortie pour prendre le Roissybus

Pour me calmer,suis à ce moment-là sorti fumer un clop à l’extérieur des bâtiments.
J’ai demandé du feu à une dame (eh oui je n’ai plus de briquet. Le mien est resté à NY !) . elle s’est avéré être une Américaine en partance sur son continent.
Elle fut d’accord avec moi quand je lui dis que CDG est le worst airport que je connais…. : elle m’a dit : cet aéroport est à vous dégoûter de venir à Paris qui est pourtant une ville que j’aime beaucoup.

Ma valise enregistrée en soute a été fouillée : indiqué par feuille de la TSA (Transportation Security Administration) trouvée dans ma valise lors de son ouverture à mon domicile.
Pas les valises de César et Emma.

TO BE CONTINUED….
Dernière modification par coldlab le 01 mai 2007, 10:40, modifié 1 fois.
Benybee
Messages : 424
Inscription : 23 févr. 2007, 09:05

Message par Benybee »

:shock: :shock: :shock: Alors là, Coldlab, je dois avouer que tu as fait fort!!! :shock: :shock: :shock: C'est super ce récit détaillé, avec des touches d'humour et des détails de vécu qui sont vraiment utiles : un très grand merci! :D (et tu as raison, ton récit est rassurant pour ceux qui redoutent l'avion... :roll: :roll: :wink: ). Vivement le récit du séjour en tant que tel et bien sûr les photos! :wink: :wink:
Avatar de l’utilisateur
patricia
Modérateur
Messages : 23110
Inscription : 03 oct. 2004, 13:26

Message par patricia »

Hé ben Coldlab pour des détails en voilà.
Tu as fait fort :wink: :D :D :D
On lit ce voyage comme un roman, captant à la perfection les moindres émotions grâce à tous ces détails.

D'abord quelle chance que ton ORL connaissait New York,et que ton oreille était en état de prendre l'avion...quel stress.
J'imagine ce soir là la cohue avec les bagages, l'imprimante et la joie de ce départ imminent confirmé :wink:

Et l'incendie quel coup :shock: :shock: :shock:
Regrettable qu'ils n'étaient pas très sympa à l'hôtel mais heureusement que le reste était OK :wink:

Permet moi de :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: à la lecture de ceci :wink:
Coldlab a écrit :Incroyable ces petites mauviettes qui ont une peur panique de l'avion
Merci de prendre le temps de nous raconter tout cela
et vivement le récit du séjour, les photos et tout et tout..... :D :D
clapton
Messages : 3008
Inscription : 16 sept. 2005, 19:29

Message par clapton »

Merci pour tous ces petits details et pour ton sens de l'humour coldlab :lol: Dis moi tu as voyagé dans le cockpit ou tu as avalé les fiches techniques de l'avion?
Le coup de l'alerte au feu dans l'hotel va bientot devenir une attraction touristique! J'y ai eu droit au New Yorker et des amis l'ont eu au Hilton :!:
Comme si les pompiers n'etaient pas déja assez populaires :roll: :lol:
Ah le strawberry cheesecake de chez Junior's, quelle merveille! Meme si il faut etre muni d'un appétit vorace pour tout manger :wink:
marbella
Messages : 912
Inscription : 01 mars 2007, 18:35

Message par marbella »

Bonsoir

Ton récit est excellent avec tous les détails, les pointes d'humour...
J'attends patiemment quelques unes de tes photos dont celle de toi à l'aéroport avec le pantalon descendu jusqu'aux genoux :!:
coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

marbella a écrit :Bonsoir

Ton récit est excellent avec tous les détails, les pointes d'humour...
J'attends patiemment quelques unes de tes photos dont celle de toi à l'aéroport avec le pantalon descendu jusqu'aux genoux :!:
Hélas Hélas pour toi Marbella
ce moment fut fugace mais bien réel
Fallait être à CDG héhé. tant pis pour les absents.......vous avez raté le show le plus rapide mais le plus hot du siècle...
coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

clapton a écrit :Merci pour tous ces petits details et pour ton sens de l'humour coldlab :lol: Dis moi tu as voyagé dans le cockpit ou tu as avalé les fiches techniques de l'avion?
Le coup de l'alerte au feu dans l'hotel va bientot devenir une attraction touristique! J'y ai eu droit au New Yorker et des amis l'ont eu au Hilton :!:
Comme si les pompiers n'etaient pas déja assez populaires :roll: :lol:
Ah le strawberry cheesecake de chez Junior's, quelle merveille! Meme si il faut etre muni d'un appétit vorace pour tout manger :wink:
Bonsoir Clapton
Je n'ai pas hélas! voyagé dans le cockpit
J'ai pensé le demander mais j'aurais essuyé probablement un échec. Trop severes les mesures de sécurité actuelles.
Je suis fou passionné d'avions gros porteurs. mon rêve ado était de devenir pilote de ligne= le plus beau métier du monde il me semble

Vous aussi le coup de l'incendie??? un classique de NY ? T'as raison : un coup pour touristes en mal de sensations alors!
la frayeur a été énorme comme je la décris sans exagaération en fait. j'ai pu finir le mien. César et Emma non. faut dire qu'il avait pris un petit déj plus conséquent
coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

patricia a écrit :Hé ben Coldlab pour des détails en voilà.
Tu as fait fort :wink: :D :D :D
On lit ce voyage comme un roman, captant à la perfection les moindres émotions grâce à tous ces détails.

D'abord quelle chance que ton ORL connaissait New York,et que ton oreille était en état de prendre l'avion...quel stress.
J'imagine ce soir là la cohue avec les bagages, l'imprimante et la joie de ce départ imminent confirmé :wink:

Et l'incendie quel coup :shock: :shock: :shock:
Regrettable qu'ils n'étaient pas très sympa à l'hôtel mais heureusement que le reste était OK :wink:

Permet moi de :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: à la lecture de ceci :wink:
Coldlab a écrit :Incroyable ces petites mauviettes qui ont une peur panique de l'avion
Merci de prendre le temps de nous raconter tout cela
et vivement le récit du séjour, les photos et tout et tout..... :D :D
Bonsoir Patricia
La phrase" des mauviettes en avion ...." était un clin d'oeil qui t'était destiné
Héhé, Suis content que tu l'ai perçu comme tel.
Oui la panique à son comble jusqu'a très tard le soir la veille du départ.
le coup de l'imprimante..... ne m'attendais pas à un truc pareil...
Les personnes qui ont récupérés ces différents coupons ne m'ont jamais demandé admiratifs la marque de mon imprimante...
Fallait les voir= beaucoup ont regardés en retournant plusieurs fois les feuilles étonnés que je leur présente de tels torchons. J’ai du passer quelques secondes pour un fraudeur.

Ah oui pas grave le personnel de l'hôtel
vite oublié celà
cela ne concerne que 2 personnes. le reste du personnel bien sympa en fait..
Vais te dire : en fait je suis content du refus d'appel au shuttle par ce monsieur. je l'en remercie maitenant en fait
bilan positif= j'ai appelé. ca a marché
je sais maitenant que lors des prochains voyages je pourrais appeler sans aucune inhibition
Dernière modification par coldlab le 29 avr. 2007, 23:58, modifié 1 fois.
coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

Benybee a écrit ::shock: :shock: :shock: Alors là, Coldlab, je dois avouer que tu as fait fort!!! :shock: :shock: :shock: C'est super ce récit détaillé, avec des touches d'humour et des détails de vécu qui sont vraiment utiles : un très grand merci! :D (et tu as raison, ton récit est rassurant pour ceux qui redoutent l'avion... :roll: :roll: :wink: ). Vivement le récit du séjour en tant que tel et bien sûr les photos! :wink: :wink:
Bonsoir Ben
content que ca te plaise à toi et aux autres...
oui promis, juré à tout le monde: les photos et la suite du récit à NYC
Avatar de l’utilisateur
patricia
Modérateur
Messages : 23110
Inscription : 03 oct. 2004, 13:26

Message par patricia »

coldlab a écrit : Bonsoir Patricia
La phrase" des mauviettes en avion ...." était un clin d'oeil qui t'était destiné
Héhé, Suis content que tu l'ai perçu comme tel
:wink: :wink: :wink: :lol: :lol: :lol:
Les personnes qui ont récupérés ces différents coupons ne m'ont jamais demandé admiratifs la marque de mon imprimante...
Fallait les voir= beaucoup ont regardés en retournant plusieurs fois les feuilles étonnés que je leur présente de tels torchons. J’ai du passer quelques secondes pour un fraudeur.
Heureusement que tu n'as pas du imprimer les NY Coupons :roll: :roll: :roll: :lol: :lol: :lol: :lol:
Et heureusement qu'ils ont acceptés tes vouchers :wink:
Tu imagines..... :lol: :lol: :lol: :lol:
Enfait je suis content du refus d'appel au shuttle par ce monsieur. je l'en remercie maitenant en fait
bilan positif= j'ai appelé. ca a marché
La preuve qu'il ne faut pas se sous-estimer :wink: :D

bon la suite...la suite... :D :D :D :D
coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

bonjour tout le monde
j'ai fait modifications du texte ci-avant du séjour
nouveautés (début de premiere journée + compléments au texte precedent (episode champagne du vol retour)

par contre en mode edition: visiblement je ne peux ajouter des photos

vais voir ça

là je n'ai plus d'ordi dispo pour continuer
a+
coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

bonjour
quelques photos qui vous donnent une idée de mon séjour.
a plus pour le récit...

Adieu côtes françaises:
[ image externe ]
coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

Bonjour long island et bientôt bonjour JFK et bientôt bonjour NY

[ image externe ]
coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

premier tour dans times square le 19 avril

[ image externe ]
coldlab
Messages : 254
Inscription : 21 déc. 2006, 23:18

Message par coldlab »

Répondre