Images extraordinaires dans ma tête

Vous revenez de New-York ou vous y êtes allé récemment ? Faites nous partager votre expérience. Racontez-nous tout !!!

Modérateurs : patricia, Didier, photos, photo

coldlab
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Message par coldlab »

svp
Question à tous les forumNYcoeurs

help please

j'ai pris un pic
dites moi quel est ce building art deco saupoudré de sucre glace???
indice=
situé sur la place à laquelle on accède par escaliers situés en face du fameux batiment du secretariat de l'ONU
merci beaucoup


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moon78
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Message par moon78 »

J'arrive un peu tard sur ce post...mais MERCI...ca doit bien faire 20 mn que je lis ou plutot que je bois tes paroles. :!: ..ton récit (pour le moins détaillé) m'a beaucoup amusé...Merci encore.... :wink:
PS: il n'est pas fini ce récit ou je me trompe??? :wink:
Cadillac
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Message par Cadillac »

On attend la suite...... :wink:
coldlab
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Message par coldlab »

patience, patience
suis un peu debordé par le boulot..

suis content que vous appréciez


a + Moon, Cadillac et les autres
alex
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Message par alex »

ah oui, on apprécie :wink:
newyorker
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Message par newyorker »

coldlab a écrit :Sur Park avenue : general electric building et Saint bart's

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en fin une photo de ce formidable building, le GE!!!! mon préféré je crois... :wink: GREAT
newyorker
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Message par newyorker »

coldlab a écrit :j'ai pas osé prendre inconnus de rue.....

allez

des chats , sur la 5ème...



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GENIAL............
coldlab
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Message par coldlab »

bonsoir newyorker

les chats sont prêts pour l'office de 10H à Saint-Patrick's cathedral

le GE est magnifique = incroyable lles détails du sommet
avec le chrysler = 2 chefs d'oeuvre
coldlab
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Message par coldlab »

viens de faire aujourd'hui une mise à jour de mon journal de new york
donc du work in progress encore avec coquilles et fautes d'orthographes incluses

ah oui et aussi les videos

http://www.youtube.com/watch?v=oCsBrBXmHnE

http://fr.youtube.com/watch?v=E3Uz5UZcZ8Y

http://www.youtube.com/watch?v=30tG4_PQQsk

http://www.youtube.com/watch?v=nRnUgmCa5QE


alors qu'il est tard 3H du matin et que je me leve à 7 heures pour voyage
Donc pour les courageux... c'est ci-apres


Séjour NYC


Voilà aujourd’hui Samedi 28 Avril 2007, je me décide à changer l’heure de ma montre. Elle est en effet à l’heure de NYC depuis mon départ là-bas en compagnie de mes 2 enfants César et Emma le Jeudi 19 Avril 2007. Comme je l’avais déjà annoncé ce départ fut mouvementé voire compromis jusqu’à la dernière minute.
Faut vous dire que le dimanche précèdent le départ : la fièvre me gagne, l’oreille droite commence à être extrêmement douloureuse et enfin le tympan perce avec les conséquences que vous connaissez. Après une nuit agitée, fébrile je me rends une première fois chez mon médecin généraliste puis consulte un ORL : tous les 2 partagent le même avis. La nouvelle tombe comme un couperet « en l’état actuel des choses, vous ne pouvez prendre un avion »
Imaginez mon total désarroi : je ne peux effectuer un voyage projeté, réservé depuis le mois de décembre précédent. Je me suis alors renseigné pour les annulations des réservations des vols A/R et de l’hôtel. Je ne saurai trop conseiller de prendre lors des réservations une assurance annulation (ce que j’avais fait) : cela est certes une dépense supplémentaire mais utile : on n’est jamais à l’abri d’un quelconque pépin.
L’ORL souhaite me donner un avis définitif après une nouvelle observation de mon tympan sous microscope lors d’une 2e visite. Le rendez-vous est fixé la veille du départ à 17 heures. La salle d’attente est comble. C’est enfin mon tour. Après examen, l’ORL m’annonce alors, qu’ en plus d’une otite, je souffre d’une d’une atticotomie (si j’ai bien compris, c’est il me semble une destruction de la paroi osseuse de je ne sais quelle partie de l’oreille. Je dois subir, un examen tomodensitométrique (un TDM, un scanner quoi !) pour étude des structures osseuses de l’oreille droite et voir l’étendue des dégâts. L’annonce me laisse de marbre. Stoïque, je reste complètement indifférent à ses dires. Encore un nième examen ! Cet hiver aura été rude sur le plan médical. Allez pas d’inquiétude ! : je veux juste connaître la réponse.

Annonce à 18H30 par l’ORL que je peux partir à NYC. Il connaît NY pour y être allé, avoir survolé cette ville en hélicoptère et me dit admirer les Cloisters qui lui rappellent sa chère Normandie natale.….. Il aime cette ville et ne veut pas me dit-il me frustrer. Il me rédige une ordonnance avec autorisation de transport de liquide en cabine d’avion = je devais pouvoir disposer pendant mon séjour de petites capsules à usage unique remplies d’une solution d’antibiotique.

Je rejoins Anne et Emma en ville. Les apercevant de loin, je décris des grands gestes, esquisse un pas de danse pour leur signifier la réponse positive de l’ORL. Un sourire s’esquisse sur le visage d’Emma. N’en croyant pas ses oreilles, elle émet un grand whouai de joie : elle peut partir à NY.
Retour rapide au domicile.
Branle-bas de combat : rien n’est prêt
Anne, ma compagne et mère de mes enfants, m’a heureusement aidé. Hélas, Anne ne vient pas à NYC avec nous= elle veut éviter l’agitation d’une très grande ville. Elle garde aussi un mauvais souvenir d’un vol Paris-San Francisco. Apeurée par l’avion, elle préfère rester en France : « l’absence des enfants pendant quelques jours du domicile sera pour moi bénéfique. Ce sera pour moi des vacances, un moment de détente et de repos » nous a t- elle dit.

La veille du départ, la e-reservation du vol, le planning, diverses adresses et coordonnées, les vouchers du super shuttle , etc… restent à imprimer
Je dois aussi réserver en ligne 3 city-pass et imprimer les vouchers correspondants.
Et bien vous savez quoi : l’imprimante refuse alors de fonctionner : il n’y a plus d’encre noire disponible.
J’ai effectué divers essais d’impression. En vain, rien n’y fait.
C’est alors que j’ai trouvé une supercherie : j’ai simulé un changement de la cartouche noire. J’ai ensuite converti les lettres des textes à imprimer en couleur bleue. De cette façon, ce n’est finalement qu’au bout d’une heure que cette satanée imprimante accepte de fonctionner. Il est trop tard, je ne peux effectuer d’autres réservations, notamment des places pour un concert de STOMP auquel Emma voulait assister. J’ai bien trop peur d’être à court d’encre. Tant pis !


J1
Journée du Jeudi 19 avril 2007

Départ pour New York - Theater District-Times Square


Départ d'Evreux en train pour Paris-Saint Lazare à 7h29.

Roissy bus à Opéra (Rue Scribe) pour l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle
Terminal 2E -Embarquement porte 83-Boeing 777-300ER (places 25 J et L)

Décollage de Paris-Roissy/CDG à 13h55

Arrivée à New York (John Fitzgerald Kennedy Airport) à 20h52 (14h52 heure locale), Piste 31R (3048m), Terminal 1, 6h50 de vol

Ground Transportation Desk-Super Shuttle pour Manhattan. Entrée dans Manhattan par le Queens Midtown Tunnel

Check-in au Milford Plaza Hotel (270W 45th St., chambre 1601)

Balade dans Theater District- Times square
Coucher à 22h (4h en France)


Le réveil sonne à 6h du matin. La nuit fut très courte.
Départ d’Evreux armés chacun de nos valises-trolley
Train Evreux-Paris à 7H29.
Arrivée Paris à 8H26
Puis départ vers CDG par Roissybus (à 9H) après avoir marché jusqu'à la station Opéra (rue Scribe)
Départ de Roissy-Charles de Gaulle le Jeudi 19 Avril
Vol Air France AF06 Terminal 2E
Les formalités d’embarquement seront longues et fastidieuses dans un aéroport à la mauvaise signalisation (enregistrement des bagages en soute puis fouille au corps pour moi en chaussettes après passage du portique de sécurité. Faut vous dire qu’après passage du portique, mon jeans est alors dépourvu de sa ceinture de cuir que j’ai du déposé dans le panier. Aimant toujours porter des pantalons « oversized », c’est alors que je me suis retrouvé en shorty, le froc à mi-cuissots. Oui j’ai fait de l’exhibition à CDG et beaucoup ont pu admirer mon corps.Hihi !!


Nous avons enfin embarqué dans un bus, Nous étions 15 minutes plus tard à la porte d’embarquement E83 pour atteindre l’avion non rangé sur un satellite car bien loin sur les pistes (pas d’avion au contact ici).
Attente, annonce de l’embarquement, journaux et revues disponibles , personnes qui se penchent sous les conseils du contrôleur pour essayer de voir d’éventuelles vedettes et personnalités parmi les passagers qui embarquent en 1e classe.
L’avion que nous allons emprunté est un Boeing 777-300 ER (son immatriculation est F-GSQC- il est équipé de 328 places en 3 classes de réservation, son année de naissance est le 22/05/2005.
Biréacteur= il est équipé de 2 puissants réacteurs General Electric GE90-115B). Avez-vous vu du personnel de piste près de ces réacteurs ? : ils ont alors tous une taille lilliputienne.
Nous sommes assis aux places 25 J, K et L (donc côté droit de l’avion). Un coussin et une couverture étaient présents sur les sièges.
Mais le vol est annoncé par le pilote être plus court que prévu soit 6H50 (et non pas 8H). Bonne nouvelle !
Le temps à Paris est magnifique=,le ciel est dégagé et le soleil éblouissant.
A 13H40, c’est le pushback puis le taxiway.
Pendant le roulage, nous sommes invités par l’équipage à suivre sur écran les conseils de sécurité.
Le CdB demande aux PNCs de se préparer pour le décollage : « PNC à vos postes/amorçage des toboggans/vérification de la porte opposée »
Le Boeing va lentement s’aligner en bout de piste 08L/26R. Dès qu’il atteint le seuil de piste, les réacteurs se mettent à tourner à plein régime. Dans un bruit étonnant, l’avion accélère puis décolle.
L’émotion est à son comble. Emma est émue, c’est son premier décollage.
C’est à 13H55 que le décollage a lieu (donc avec 40min de retard).
L’avion a pris son envol vers l’Est. À 13H57, nous survolons Mitri Mory (Seine et Marne).
3 minutes après le décollage, l’avion amorce un virage : cap vers l’Ouest
À 14H environ, nous survolons l’Oise (Picardie) : la vitesse est de 642 Km/h, la température de -1°C. Nous avons à peine parcouru 3 Km. Nous ne sommes pas encore très haut (seulement 3293m). Sont alors parfaitement visibles : l’autoroute A1, Survilliers et le parc asterix.
Après ce décollage, les PNC nous distribuent successivement un kit de confort ( serviette rafraîchissante, masque, bouchons oreilles et écouteurs pour la vidéo) et les menus du déjeuner.

Ensuite rapidement, nous allons prendre de l’altitude et de la vitesse. En effet, 3 minutes plus tard alors que nous survolons le Val d’Oise (Auvers, l’Isle Adam) l’avion vole à 5400m. Nous avons maintenant parcouru 32 Km et nous allons atteindre la température de congélation (-17°C°).
18 minutes après le décollage, nous survolons le Calvados. Au loin, on aperçoit les côtes de Deauville puis celles du Havre.
Il est maintenant 14H24 : nous avons traversé de part en part le Cotentin. Du hublot, les côtes de la Manche se dessinent.
A 14H30 : Après avoir atteint l’altitude de croisière, un apéritif est servi.
Diverses boissons sont alors proposées dont du champagne.
Il faut savoir qu’AF est la seule compagnie aérienne à proposer du champagne en classe tempo.
Mais là, malheureusement absorbant en ce moment beaucoup de médocs, j’ai su être raisonnable car ne voulant pas finir menotté comme JL Delarue) j’ai juste pris un verre d’eau pour accompagner les petits biscuits apéro au beurre-ail proposés.
Il vous est demandé lors du service apéritif de préciser votre choix de plats chauds (2 sont proposés sur le menu).
Nous avons entièrement longé la côte ouest de la Bretagne.
A 14H46, on a dépassé hauteur de Brest. Vitesse de 916 Km/h. Altitude de 10363 m . Température extérieure de -55°C. la distance parcourue est de 674km. Il reste 6H07 de vol. l’heure d’arrivée estimée est à 14H53 (soit 20H46). La distance restante est de 5239 Km.

A 15 heures à ma montre = nous sommes déjà au large de Cork (Irlande)
Nous volons alors à la vitesse de 929 Km/h, à 10363 m d’altitude. La température extérieure est de -55°C et nous avons déjà parcouru 859 Km.
Après avoir parcouru 924 Km, nous sommes alors au large de Shannon (Irlande). Du centre de contrôle de Shannon, le pilote doit obtenir une clearance (autorisation) pour l’entrée sur l’Atlantique Nord). Le pilote va alors suivre une « track » avec vitesse et altitude attribuées. Pour les vols long-courriers sur l’Atlantique entre l’Amérique et l’Europe (contrairement au vols au-dessus de continent, il n’y a pas de voies aériennes fixes). Les voies aériennes sont en fait virtuelles. Ces tracks sont recréées 2 fois par jour en fonction du trafic et de la météo. Lors du survol de l’océan Atlantique il n’y a pas de suivi radar pour réguler les distances entre les avions, ni de balises pour la navigation. Toutes ces informations me proviennent de la lecture régulière et assidue du superbe journal d’un pilote de ligne aux USA.

Au large de Shannon, la durée de vol restante est de 5h50.
L’arrivée est prévue à JFK à 14H52 (soit 20H52 en heure française).
La distance qu’il reste à parcourir est de 4933 Km.


Des premiers repas sont distribués à des passagers répartis dans l’ensemble de la classe. : Ce doit être les repas végétariens, Kasher et Hallal. Lors de la réservation en ligne des places, je me souviens qu’il y a possibilité de choisir ces types de repas.
J’enchaîne avec le repas suivant : Tarte Tatin à la tomate, aiguillettes de poulet aux épices douces, légumes et semoule à la coriandre (ou raviolis au saumon à la florentine), camembert, madeleine, entremets au fromage blanc et à la mangue. Ce repas fut pour moi accompagné d’un vin blanc (Vin de pays d’Oc Viognier La Baume 2005). Vraiment bon ! sauf peut-être la pâte de la tarte tatin de l’entrée qui a du mal à résister probablement à la décongélation.

Après le repas, du café ,du thé nous ont été proposés.
Vous avez droit à un digestif (du genre Cognac ou Poire Williams). Ne pas hésiter à le demander !

Lors du vol, des distractions sont disponibles sur un écran individuel disposé sur le siège avant. Parmi celles-ci, 12 films (avec changement mensuel de la programmation)
Malheureusement leur système IFE n’est pas en FULL AVOD : il faut attendre la fin du film ou le démarrage de film toutes les 15 minutes.
Mais cela dépend des immatriculations des appareils si équipés de Nev2 ou Nev3 du moins, je crois… la mise en place est progressive.
Je n’ai rien regardé de tout cela.
J’ai juste suivi le vol sur l’écran (position et parcours de l’avion et observation de l’image d’une caméra placée sous l’avion). J’ai savouré en rêvassant mon bonheur de me rendre à NYC et en plaisantant avec les enfants.
Ces derniers se sont d’ailleurs bien marrés avec le jeu « Qui veut gagner des millions ? »
Le temps passe vite grâce au différents services et comme je vous le disais ce vol est un très rapide : il est en fait « un petit » long-courrier.
Faut dire aussi que le vol Paris New York est pour AF une importante vitrine commerciale: d’où le soin porté aux différents services, au catering, ,etc... Même le confort des sièges tempo est raisonnable. La valeur du pitch n’est bien sûr pas très élevée mais, elle reste correct : faut dire que je ne suis pas très grand. Ce qui est finalement très appréciable dans certaines situations non !). On est bien sûr loin du confort des classes Affaires et Première)
New York reste, car très prisée et fréquentée, une destination financièrement abordable. Le prix du vol A/R proposé est relativement raisonnable eu égard à la distance non négligeable parcourue. Des destinations vols moyen-courriers sont relativement plus chères, il me semble. Merci donc aux compagnies aériennes de cet effort de tarif. Il faudrait que les prix des hôtels de NY suivent…


Dans l’avion, je suis bien, je me sens bien, rassuré dans ce monstre de puissance.
Au-dessus de l’Atlantique, nous survolons de magnifiques étendues de nuages. Quelquefois, c’est l’immensité du bleu qui nous apparaît.

Mais cet avion n’est qu’un biréacteur contrairement au Boeing 747 ? si un moteur tombe en panne ?
Mais ces moteurs ont une certification ETOPS enfin ! et si l’un des 2 tombe en panne, il existe à tout moment en cas de problème technique un aéroport de déroutement (Irlande, Islande, Groenland, Gander au Canada). Incroyables ces petites mauviettes qui ont une peur panique de l’avion non ! HiHi !!!


2 signaux sonores et visuels de bouclage de ceinture se sont fait entendre et voir lors du survol de l’Atlantique mais les turbulences annoncées seront très légères et de courtes durées en fait.

Dans le galley central, un bar est à la disposition des pax : diverses boissons y sont en libre-service. Ce peut-être l’occasion de se lever, de marcher pour se dégourdir les jambes (je parle ici pour les presque anciens (disons les quarantenaires et plus… et les femmes qui prennent des contraceptifs oraux..) et ainsi éviter une phlébite lors du vol, voire une embolie pulmonaire quelques heures après l’atterrissage. Il est conseillé de prendre de l’aspirine ou de mettre les « so hot « bas ou chaussettes de contention (je n’ai rien fait de tout cela héhé je suis un homme d’abord encore jeune ! et qui plus est, le vol est relativement court).
Mais oui je suis concerné en fait : je suis un fumeur invétéré !. Mais non docteur ! , désolé je n’ai pas absorbé le Kardegic prescrit pour fluidifier mon sang et éviter la formation de caillots. Mon corps absorbe suffisamment de saloperies en ce moment.

Ah oui puisqu’on est encore dans le morbide= je n’ai pas du tout eu mal aux oreilles lors du décollage (ni de l’atterrissage). Les pressions au niveau de l’oreille droite se sont équilibré sans problème avec le petit bruit caractéristique de petit « schgoung ou chplok »
Dans l’oreille droite, l’absence de tympan fait qu’il n’y avait rien à équilibrer du tout !!. En fait il ne fut pas avoir un tympan en cours de reformation. Si vous avez alors un tissu de tympan cicatriciel et donc encore fragile, il peut à nouveau se percer entraînant alors des problèmes irrémédiables de surdité.

Il vous faudra remplir, lors du vol, les fiches pour douanes US : cela permet de passer le temps et constitue en raison de la nature des questions auxquelles il est nécessaire de répondre (et que je laisse découvrir à ceux qui ne sont jamais allés sur le continent Nord-américain) un agréable moment de franche rigolade.
Avant l’arrivé à JFK = un goûter est servi=
Il est maintenant 18H53 à ma montre : la traversée de l’atlantique nord est terminée. Nous entrons sur le continent Nord-américain au niveau des côtes canadiennes au large de Saint John’s (Terre-Neuve) puis survolons Saint-Pierre-et Miquelon. Il reste 2h de vol environ. Nous avons ensuite longé les côtes de la Nouvelle-Ecosse (Canada) puis celles du Maine (USA).

A 20h15, alors que nous avons parcouru 5420 Km, nous commençons le survol des USA au niveau de Nantucket Island. Cela à la vitesse de 940 Km/h et à 10972 m d’altitude. La température extérieure est de -54°C.


Au-dessus du Massachusetts, la ville de Boston paraît bien petite au loin sur notre droite.
Au large de Boston, l’avion amorce sa descente. Nous sommes à 30 min de l’atterrissage à JFK.
A 20H26,: entre Raynham et Easton (Massachusetts).
Nous allons ensuite survolé Rhode island avec Providence à gauche. (20H28) ).

A 20H30, fin du survol de Rhode island et l’avion arrive sur le Connecticut
A 20H33, près de Fisher’s island ( New london, pine island …) Niantic little rock
A 20h36, Cedar island west rock et stone island.
A 20H39 ,Côte début de Long island. Pres de East Shoreham.
A 20H39: East shoreham
A 20H39 Middle island.
A 20h40,Mount sinaï
A 20h40 Medford
A 20h43 Great river
A 20H43, great river et long island
A 20h43 (4581) Islip terrace. North great river.
A 20H44, Babylon .et West islip + ile pres de grass island

A 20H49, Point lookout et alder island

Nous allons atterrir : Emma est légèrement inquiète : « Comment ça se passe ? Comment l’avion fait-il pour atterrir ? ». Elle m’explique qu’au décollage, elle a eu une drôle de sensation dans les jambes. Et elle appréhende ce moment de l’atterrissage. J’essaye de la rassurer avec quelques explications des bruits qu’elle va entendre : ceux qui accompagnent la sortie des trains, des flaps, des spoilers et le passage en mode reverse des réacteurs.
« Le bruit des flaps est comparable à celui des stores roulants électriques des fenêtres de vos chambres »
Elle demande à César de lui tenir la main pendant l’atterrissage. Il n’en fut rien. Armée de son Canon, elle a pu filmer la descente puis l’atterrissage. Derrière l’objectif, ses craintes se sont, de cette façon, dissipées. Pour César, ce fut un 2e vol : Le premier s’est déroulé, il y a bien longtemps. César avait alors environ 5 mois. Si César a, bien sûr, oublié ce vol, il n’en n’est pour ses parents et probablement les passagers de l’avion :
César a hurlé de douleurs pendant la totalité d’un trajet Marseille- Bastia en Airbus A300 (un vol, certes court, 1h). Un problème d’otite. C’est bien mon fils.


Le bruit grinçant des volets hypersustentateurs se fait entendre et l’on voit bien l’aile droite de l’avion s’agrandir, puis c’est le bruit sourd des trains qui sortent. Le commandant demande aux PNC de se tenir prêt pour l’atterrissage.
L’avion amorce la boucle finale qui va lui permettre de se positionner dans l’axe de la piste. Au-dessus de l’océan, on aperçoit à droite Long Island.
Après 6h50 de vol, l’atterrissage a lieu sur la piste 31R (3048m) à 20h52 heure française soit 14h52 à NY.

Quand l’avion touche le sol, c’est toujours un moyen magique et impressionnant : les spoilers sont déployés et le bruit lors de mise en oeuvre de l'inversion de poussée est assourdissant. L’avion arrête relativement assez vite sa course alors que nous sommes en raison de l’énergie cinétique littéralement collés au dossiers de son siège. L’aile droite semble s’être complètement désossée : elle ne ressemble plus à une aile d’ailleurs. On dirait une partie d’un jouet « Transformer « des gamins.
Des applaudissements retentissent dans la carlingue: c’est bien la première fois que j’entends des applaudissements lors d’un atterrissage. Sans doute des passagers heureux de ce « kiss landing » et surtout de leur arrivée. J’applaudis à mon tour le pilote pour cet atterrissage tout en douceur.
Nous sommes à JFK avec 15 min d’avance par rapport à l’heure prévue.
Malheureusement aucune place de parking pour un 777-300 n’était disponible pour l’avion : « horaire précoce et trop gros jet « avancera le CdB comme arguments.
Nous avons sagement patienté dans l’avion immobilisé sur le tarmac près de 30 minutes. Le départ d’un autre 777 était indispensable pour le parking du nôtre. Le CdB nous tient informés régulièrement de la situation. J’espère qu’ils seront plus au point pour l’airbus A380 : cet avion qui va bientôt montrer les bouts de ses ailes a une hauteur qui équivaut à celle d’un immeuble de 7 étages paraît-il

Le contrôle de l’immigration fut très pointilleux avec questions sur la durée du séjour, l’endroit de l’hébergement avec l’adresse exacte et les raisons du séjour. Je conseille d’ailleurs ne pas traîner dans l’avion et de tout de suite remonter en accélérant le flux de passagers. Oui, n’hésitez pas foncez donc pour limiter le temps d’attente.
Il a fallu fournir les empreintes de l’index droit puis gauche puis jeter un regard à l’objectif d’une petite caméra pour photo.

La récupération des bagages sur tapis roulant fut ensuite rapide.
Direction le Ground Transportation Desk (tout de suite à droite en sortant de la zone réservée)
Un chauffeur est arrivé environ 20 minutes plus tard pour nous embarquer dans son van bleu.
Ce parcours JFK-Manhattan en Super Shuttle est mémorable : à une vitesse plus qu’excessive avec de nombreux sursauts en raison de nombreux nids-de-poule. Nous fûmes bien secoués, c’est peu dire. Oui c’est bien Fangio qui était au volant.
Et dire que nous avions évité les turbulences de l’avion.
L’entrée sur l’île de Manhattan se fera par le Queens Midtown Tunnel. Il permet de passer sous l’East river en rentrant par Murray Hill.
Nous étions 9 personnes dans le van et avons été déposés les avant dernier. Assez pratique pour faire une première connaissance de Manhattan en voiture.

Hôtel Milford Plaza Hotel 270 W 45th St. NY 10036

Cet agréable hôtel (surnommé The Lullabuy of Broadway) de 28 étages dispose de 1300 chambres. Il possède 2 entrées : une principale, située sur la 8e avenue et une secondaire dans la 45e St..

Le check-in (possible à partir de 15 heures) fut assez rapide mais l’accueil lui glacial.
Me suis fait traiter de malpoli : en effet le personnel a disposé un système classieux de potelets de métal doré avec cordons de velours rouges permettant de canaliser la file d’attente. Je n’ai pas vu ce dispositif, je l’avoue, et pour cause il n’y avait pas à cette heure-là de file d’attente.
Me suis mis en attente derrière le client en cours à une distance raisonnable pour respect de l’intimité (disposition intuitive et classique maintenant devant toute file d’attente)
C’est alors que cette vieille sorcière se penche et me demande in english of course (alors qu ‘elle s’occupait d’un autre client) : « can i help you ?
Je m’approche alors en disant que j’avais « a room booked…. »
Ce fut le début des ennuis : leçon de moral, que j’étais trop près du desk, patati-patata…..
Donc suis parti me positionner à l’endroit qu’elle voulait (faut vous repréciser que j’étais disposé loin du client précédent, n’avait cure de leur discussion et qu’il n’y avait personne dans la file d’attente !!)
Enfin elle m’invite à accéder à son desk = lui explique que si elle ne m’avait pas posé une question , je ne me serais jamais approché d’elle…
« Non » me dit elle, « il faut respecter… , Maintenant je peux m’occuper de vous… ». Je l’aurai bouffée. Elle a de la chance que je ne maîtrise pas l’anglais correctement..
J’aurais pu lui rétorquer que dans le genre respect des autres la moindre des choses dans un hôtel qui se veut international c’est d’avoir un personnel polyglotte.
Dans la moindre formation commerciale ou de tourisme ou d’école hôtelière : la maîtrise d’au moins 2 langues, autres que la langue maternelle, est demandée.

Le monde ne s’arrête ni à l’anglais, ni à l’espagnol et même si la France n’est rien pour eux en pourcentage de clientèle.

Le check-in se fait (comme pour le check-out) au première étage du lobby. On peut y accéder par un escalator (tapis descendant le matin pour les départs avec inversion du sens le soir pour les arrivées)
Chaque personne dispose alors d’une carte magnétique pour accéder aux chambres.
Quelquefois un cerbère situé près du comptoir du concierge vous demande de montrer cette carte avant d’accéder à l’ascenseur.
2 ascenseurs sont disponibles :celui de gauche permet d’accéder aux étages des chambres de numéros pairs. Celui de droite est donc réservé à la distribution des chambres à numéros pairs.

Chambre n°1601 qui nous a été attribuée est située donc comme son numéro l’indique au 16ème étage
La chambre n’était alors pas prête : sans mots d’excuses, elle nous demande de confier les bagages à un petit vieux Monsieur qu’elle nous désigne de la main au loin dans le lobby et de faire un petit tour.
Une vraie morue !, je vous dis.

Nous avons patienté plus d’une heure 30 après dépôts des bagages au membre du personnel (avec tip bien sûr !). Nous sommes allés étancher notre soif dans Times Square situé à un block de l’hôtel. De retour, nous sommes montés au 16e étage: une femme de chambre finissait de passer l’aspirateur et de disposer le linge de bain dans notre chambre. Nous patientons encore quelques minutes dans le couloir.
La chambre est exiguë. Mais peu importe, nous ne sommes pas là pour le farniente.
Un radio et un téléviseur avec plus de 50 chaînes sont disponibles gratuitement. Un service de films à la demande (mais en pay-per-view) est présent.
Une connexion internet haut débit wifi (ou filaire) est disponible (pour environ 11 dollars les 24 heures)
Meublé un peu kitsch et vieillot (état des prises électriques qui n’ont pas l’air si « secure ») mais propre, cet hôtel permet de disposer d’une salle de bain particulière (baignoire). Je regrette l’absence de douchette à tuyau flexible. Les draps sont remplacés chaque jour de même que le linge de bain (divers types de serviettes de diverses tailles à profusion). La localisation (à un block de Times Square, à 5 blocks du Rockefeller Center par exemple) est parfaite.
Ah oui un petit coffre-fort est présent dans un placard de la chambre : vous pouvez y déposer vos papiers et vos liasses de dollars voire vos lingots d’or et votre futur achat chez Tiffany.
Je conseille vivement cet hôtel : le rapport qualité prix est imbattable. Ne pas hésiter à demander une chambre dans les étages élevées pour profiter de la vue. J’y retournerai sans hésitation aucune.

De notre chambre, dont la fenêtre donnait sur la 8e avenue, j’avais vue sur des toits munis de water tanks (que j’aime tant), des buildings plus au loin et sur l’Hudson River avec au-delà des bâtiments du New Jersey.

Ah oui évitez de prendre le petit -déjeuner à l’hôtel : d’abord il vaut mieux sortir des hôtels et surtout c’est onéreux et franchement pas terrible.
Dans la 8e avenue, dans la 42nd St. ou dans Times square à 5 minutes maximum vous aurez l’occasion de prendre différentes sortes de petits-déjeuners.

Après avoir disposé de la chambre, un petit repos et une petite toilette rapide, nous sommes partis au hasard nous promener dans Times Square éclairé. Le choc est grand. Bruit et fureur. L’ambiance sonore caractéristique de NY= effets sonores des ambulances ou des voitures de la NYPD aux gyrophares en action. Nous avions déjà eu cet aperçu sonore de la fenêtre de la chambre de l’hôtel.
Moi j’aime beaucoup !
On dirait une compétition de gamins essayant de faire le plus de bruit possible en exhibant leurs derniers modèles de voitures dernier-cri offertes le jour de Noël. Les taxi drivers ne sont pas en reste et n’hésitent jamais à actionner les avertisseurs sonores de leur yellow-cabs.

Times Square (ce fameux carrefour de Broadway, de la 7e Avenue et de 42nd St.) vous connaissez : couleurs flashy, annonces publicitaires de taille gigantesque, néons démesurés. Lumières mouvantes, changeantes.
Un tourbillon continue qui accompagne le flot continuel de passants et de badauds sur les trottoirs dont beaucoup font partie de file d’attente pour la multitude des spectacles présentés sur Broadway ou dans la 42nd St.

Épuisés nous rentrons à l’hôtel. À 22 heures (soit pour nous 4h du matin heure française), c’est l’ extinction des feux.
Mais à propos de feu lors de cette première nuit à NY nous n’étions pas au bout de nos surprises !
Aux alentours de minuit, je suis réveillé en sursaut par César qui me secoue. Quoi donc? je ronfle encore ?
« Papa, papa tu n’entends pas la sirène d’alarme incendie dans l’hôtel ?
Vous remarquerez mon extrême sensibilité auditive !!
Emma : « il y a un feu dans l’hôtel papa »
Quoi ? suis dans le lit sur mon séant et n’en crois pas mes oreilles : bruits de la rue (bruits de sirènes, de marteaux piqueurs et d’engins de chantiers auxquels s’ajoute maintenant l’alarme incendie hurlante de l’hôtel .
J’ai besoin de quelques secondes de reprise de conscience : mais où suis-je ? c’est un cauchemar ! pas vrai tout ça !!
Vite je saute du lit et j’enfile un pantalon.
« Faut s’habiller les enfants vite, vite !! ».
Je sors dans le couloir et le cauchemar continue. Sur le palier, plein de personnes affolées, en pyjama, en chemise de nuit ou en tenue plus légère parlent très fort diverses langues étrangères. Je les regarde hagard, pendant quelques instants, prostré. Non mais ce n’est pas vrai ! Que vais-je faire ? Je suis désemparé : mes hémisphères cérébraux sont prêts à exploser. Ma tension artérielle doit atteindre sa valeur maximale. Des consignes d’incendie arrivent confuses en vrac dans ma tête : il ne faut jamais emprunter les ascenseurs ! il faut ramper au niveau du sol en cas de fumée abondante, se munir de couverture, ne jamais ouvrir des portes sous peine d’oxygéner le feu, disposer des couvertures humides sur le bas des portes. Mais où se situe le feu bon sang?
Le séjour new-yorkais semble démarrer sur les chapeaux de roue !
Mais c’est pas vrai !! Qu’ai-je donc fait au bon Dieu pour mériter ça ? je suis à NY pour la première fois, dans un immeuble de 28 étages et on me fait le coup de la tour infernale !!
En plein cliché, je vous dis !!
Les enfants ne bougez pas finalement!
Car oui, heureusement quelques instants après : une annonce est faite au micro de l’hôtel. Exclusivement en anglais : « ce n’est qu’une fausse alerte.Il n’y a rien de grave. Il n’y a pas d’incendie. Soyez rassuré ».
Ouf ! Je respire. Que d’angoisse pour rien. Pour les non anglophones allez vous rhabillez et descendez les étages.
Mon cœur n’a jamais battu aussi fort.
J’ai eu, je l’avoue, la peur de ma vie et les pires difficultés à me rendormir.



J2
Journée du vendredi 20 avril 2007


Autour du Rockefeller Center - Theater District - Upper and Lower Midtown Manhattan


- Rockefeller Center (47th-51 St.s entre 5th and 7th Avenues)
petit-déjeuner au Sarbucks coffee (Underground Concourse du Rockefeller Center)
- 5thAvenue:
Saint Patrick's Cathedral (entre East 50th St. et 51th St.).
Saint Thomas Church.
Apple Store (767 5th Ave.)
Tiffany & Co (727 5th Ave.)
Trump tower (725 5th Ave. et East 56th St.)
Magasins Abercrombie & Fitch (56th St , H & M ( 51th St.)
- NBC Experience Store (30 Rockefeller Plaza)- Shopping pour César
- Retour au Milford Plaza Hotel (270 W 45th St. 8th Ave.)
- M & M's world (1600 Broadway)
- Times Square Virgin Megastore (1540 Broadway)
- The Museum of Modern Art (MoMA) (11 West 53rd St., entre 5th et 6 th Avenues)
- Sony Building (560 Madison Ave. 56th St.)
- Park Ave. et Lexington Ave.: Lever House, General Electric Building, St. Bartholomew's church, Waldorf Astoria, MetLife building, Helmsley building, Earthfair-concert Earthday (Vanderbilt Ave., Grand Central Terminal, Chanin Building, Chrysler Building)

- Dîner pizza chez Pax Wholesome Foods, 202, 42nd St.)


Réveillé à 5 h du matin j’ai patienté calmement dans le lit (comme les jours suivants d’ailleurs) profitant du bruit de la 8th Avenue.
Voyant César commencer à s’agiter dans le lit à côté où il y dort avec Emma, je commence un mouvement des bras pour signifier avec un large sourire que je suis moi-même réveillé et qu’il est temps de se lever. C’est alors malin (il me l’a raconté plus tard) que César a vite refermé les yeux me laissant m’agiter comme un débile. Depuis les enfants se marrent bien : ils m’imitent en agitant leurs bras comme des marionnettes, leurs yeux grand- ouverts. « Eh vous voulez voir papa le matin à NY dans la chambre d’hôtel ? ». Et c’est reparti. Tous les amis sont au courant.
Nous sommes le vendredi 20 Avril 2007.
Il est 6h environ. Nous sommes tous les trois debout. Admiration de la vue de la chambre. Le New jersey au loin doit se réveiller aussi : est-ce une partie d’Union City que l’on voit ?
Plus proche, la fenêtre donne sur l’ouest de la 42nd St., le West Midtown avec Hell’s kitchen et Clinton, avec donc les 8, 9, 10 et 11th Avenues
Que voit-on au fait? hormis le McGraw-Hill I building, essentiellement des buildings appartements.
Ce sont l’Orion Building (350 West 42nd Street date de 2006 avec 61 étages) dont la couleur verte s’harmonise avec le bleu-vert de la facade du McGraw-Hill, mais aussi The Ivy Tower( 350 West 43rd Street), Theater Row Tower (The Zebra et ses rayures, 420 W 42nd St à at Dyer Avenue / 2001 /41 etages) the Manhattan Plaza apartments (400 West 43rd Street 46 etages 1977), the Strand Condominiums (500 West 43rd Street 1989 41 etages), the Riverbank West Apartments (560 West 43rd street 43 étages) et le tout récent, The Atelier (625 West 42nd Street 46 etages 146 metres 2007.
Sur la droite dans la 8th Avenue : le One Worlwide Plaza n’est pas très loin

En face, dans la 45th street= on aperçoit les toitures du Al Hirschfeld Theater (il y joue Curtains depuis le 22nd March 2007) et du Film Center building.

Nous évoquons les divers bruits nocturnes qui nous sont parvenus de la 8th Avenue. Nous nous remémorons l’épisode de l’alerte incendie.
Il a fallu faire d’abord l’apprentissage dans la baignoire de la commutation eau qui s’écoule du robinet/eau qui s’écoule de la douche. Cela n’a pas coulé de source si je peux me permettre. Mais enfin ! Il faut tout simplement tirer d’un mouvement franc net et viril le petit système métallique. « Voilà Emma tu peux être la première à te doucher à NY !. À toi l’honneur !. »
Nous voilà parti très tôt arpenter le macadam de NY. Il est maintenant 7h.
Après un petit arrêt dans un petit bazar pour acheter un adaptateur de prise (30 $, mamma mia !,) : eh oui faut pouvoir recharger les 2 APN, le Palm (qui me permet d’avoir les trajets de métro), nos téléphones, et enfin mon Macbook . Nous nous dirigeons vers le Rockefeller Center.
Le détour se fait en passant par Times square : bien plus calme le matin de bonne heure. La lumière des néons est atténuée par la lumière du jour. J’ai apprécié chaque matin ces balades précoces : la ville se réveille. Les sons montent progressivement en puissance. On n’est pas encore terrassé par la chaleur accablante du soleil de midi.

Les trottoirs fraîchement nettoyés sont encore humides. Je suis agréablement surpris par la propreté de cette ville. Rien dans les 3 jours suivants (tout au moins dans les lieux visités) ne viendra infirmer cela. Très rapidement, nous sommes sur la 6th Avenue (Avenue of the Americas) à hauteur des 48th et 49th St..
Le choc est immense face à la hauteur de buildings. Quel début ! Eh oui nous sommes déjà en face d’une extension du Rockefeller Center : sont les fameux XYZ buildings (Celanese, McGraw-Hill et Exxon buildings.) Au pied du McGraw-Hill, l’imposante sculpture d’acier : The Sun Triangle. Tous les trois en harmonie (Un look très World Trade Center tout cela !.) Tout au fond, le Time-Life Building fait presque figure de vilain petit canard.

Nos têtes se lèvent sans arrêt pour en apprécier la hauteur. Début de séance de shooting effrénée pour Emma.
« C’est fou cette ville ! » répète sans cesse César. Vertigineux oui.
À partir de là sera initié un comportement adopté durant la totalité du séjour : marcher souvent les yeux en l’air. Remarquez c’est peut-être à cause de cela que l’on ne voit pas les crottes de chien sur les trottoirs.
Quelques clichés de la Rockefeller Plaza, de la statue dorée de Prométhée, du GE Building (ex RCA building).
Incroyable cet endroit si vu dans les livres, les photos dont celles du forum, maintenant devant moi.
Bruits de marteau et de planches proviennent de la Lower Plaza. La fameuse ice-skating-rink est en cours de démontage : elle est en fait envahie de construction-workers. Beaucoup, harassés de fatigue, se reposent assis sur le socle de la statue de Prométhée. Les drapeaux sont en ce moment aux couleurs de l’Orchid Show qui s’y déroule (vert, jaune et rose). Puis des rapides photos de ce qui semble être des vestiges de Pâques dans les Channel Gardens : un lapin et un poussin taillés dans des haies. Des puissants cris se font entendre. Nous allons dans leur direction (à l’angle de la 49th St. et de la Rockefeller Plaza). Nous serons invités par le service d’ordre à rester en arrière des barrières de sécurité. Des personnes hurlent, je ne sais quoi, en brandissant des pancartes sur lesquelles sont inscrits je ne sais quoi ! eh oui le public hystérique est dos à nous ! . C’est parait-il le Today Show ! une émission de la NBC.
Nous prenons un ascenseur pour descendre dans l’underground concourse. Après être passé devant le Rock Center café et Cucina & Co, nous nous rendons vers le Starbuck’s coffee pour un petit déjeuner bien mérité. J’y prends mon premier café new-yorkais. Je prends la taille Tall. Chez Starbuck’s, allez savoir pourquoi, les tailles de gobelets Small, Medium et Large sont devenus respectivement Tall, Grande et Venti. Lors de la commande, le serveur me demande quel prénom il doit inscrire sur mon gobelet. Là, comme un sot que je suis, je lui dis « Jean-François » en le prononçant avec l’accent américain (ou du moins en tentant l’accent américain). Fallait voir la tête du serveur !. Il me demande de répéter. Je le vois dépité, hésiter très embarrassé avec son feutre : je lance alors heureux : « sorry John !, inscrivez John ». Le sourire lui revient alors. Whoah ils sont cools et familiers chez Starbucks hein ! On s’attend presque à ce qu’ils nous tapent sur l’épaule : allez mon pote ça te dit un café au zinc?

César et Emma apprécient leurs Hot Chocolate version Grande. Moi, je suis plus circonspect devant mon café, soit trop dilué à mon goût mais surtout bien trop chaud. Heureusement le scone aux framboises est correct. Ces pâtisseries Starbuck’s ne sont pas mauvaises, mais me semblent un peu trop industrielles pour être honnêtes non ? Ah oui il a fallu jongler avec le décalage horaire pour les différentes prises de médocs et ça aussi n’a pas été une mince affaire. César m’a heureusement aidé dans ces différents calculs horaires. Mais fallait les prendre cette nuit à 2 heures du matin ! Avaler des comprimés avec un café brûlant faut le faire !. Ensuite la tête penchée comme un débile, c’est au Starbuck’s que je me suis injecté une dosette d’antibiotique dans le conduit auditif. Là encore, j’ai du me faire remarquer par les nombreuses personnes occupant les tables voisines. J’ai préféré ne pas affronter leur regard.
Nous devons maintenant partir et poursuivre notre périple.
« Bon j’emporte le gobelet de café avec moi ». Ah bon me disent les enfants étonnés ! Je rétorque « mais les new-yorkais se promènent tous les matins , un gobelet de café à la main ! ». Me voilà alors fier et heureux de déambuler sur les trottoirs de la 5th avenue le gobelet de café en main. Je le ferai tous les matins suivants d’ailleurs : ce geste sera devenu indispensable bien qu’appréciant bien moyennement ce breuvage. On s’y habitue, disons et il permet d’étancher sa soif. Emma lancera à César : « Regarde papa. Il se la pète avec son gobelet » Ils auront plus tard vérifié mes dires : oui le gobelet de café fait partie de la matinale panoplie new-yorkaise.

Ah oui puisque l’on est dans le café : on y reste. Je vais tout de suite vous raconter une première frustration.
J’ai évoqué à Olivier (je vous en parlerai plus tard) mes difficultés à boire un savoureux expresso à NY. Enfin savoureux ! disons un expresso tout court (si je puis me permettre !).
« Dans les Starbuck’s de Paris j’ai déjà bu des expresso » lui dis-je. « Ils ne servent pas cela à NY ? »
« Mais oui il me semble « me dit-il. « en es-tu sûr? je n’ai jamais rien vu affiché de tel dans un Starbuk’s !. »
Le lendemain sans hésiter je demande un expresso à la serveuse. « An expresso » répète- elle . « An expresso ! ah yes a solo ? « .
Que ce que c’est que cà ??? Je la regarde : « No sorry, not a solo i want please un expresso just an expresso please! »
Une vendeuse à côté nous entends et alors se retourne : « yes,yes its a solo « dit elle en insistant avec des gestes rassurants. Du genre n’ayez aucune crainte on parle bien de la même chose.
Suis ravi. Tout va bien finalement.
Elle me montre alors un gobelet taille Tall (il doit pouvoir contenir ¼ de litre de café: « je vous le sers dans ce gobelet » me dit elle. Ah le contentement aura été finalement de bien courte durée.
Étonné je lui réponds quand même » yes » si vous voulez. Bon ok, je laisse tomber. Je ne vais pas jouer un sketch à la Muriel Robin à cette heure-là dans un Starbuck’s. Elle veut me fourguer son solo à tout prix. Résigné, je me suis dit. : non, non tant pis je n’aurais pas mon expresso.
Poli, je me range dans la file d’attente et commence à rêvasser. C’est finalement un voisin de la file d’attente qui me dira gentiment que la serveuse semble-t- il essaye de me donner enfin mon gobelet de café.

Je me saisis du gobelet. Et je me rends plus loin à la table réservée par César et Emma. En chemin, je trouve le gobelet étrangement léger.
Une fois assis, je retire l’opercule. Je penche la tête au-dessus du gobelet et là, stupeur. Le liquide noirâtre, légèrement mousseux, devait représenter, grand maximum, 1 cm de hauteur au fond de ce surdimensionné gobelet. Je ne l’ai pas mesuré mais le volume de café ne devait pas dépasser 1mL. dans un contenant prévu pour bien 250mL. J’agite le gobelet d’un mouvement tournant de la main. Les têtes de César et Emma se penchent à leur tour de façon symétrique au-dessus du gobelet admirer ce piteux expresso (solo pardon !). Je goûte.
« Il est bon ? »
« Oui, mais j’ai à peine de quoi m’humecter les lèvres.
Ah peut-être aurai-je dû commander un duo ou un trio voire un quattro ?
Ah mais c’est peut-être de l’extrait de café et il faut ajouter un diluant à sa guise ?
Rires garantis là encore.

Je vous le disais chez Starbuck’s coffee, ils ne font rien comme les autres ils ne parlent pas comme tout le monde. Après leur modification de noms de tailles de gobelets : ils ont converti le mot « expresso en « solo »
Il tentent des transitions progressives de langues :il préfère l’Espagne à l’Italie sans doute.

J’aime déjà beaucoup le Rockefeller Center . Non ! Ne montons pas encore à « l’Observation Desk » du Top of the rock. Une autre fois ok ? Ce sera l’occasion de revenir au Rockefeller Center.
À quelques mètres de là, c’est la vision de St Patrick's Cathedral sur la 5th avenue.
C’est un choc pour moi. Pour César aussi. J’avais déjà aperçu de loin la pointe d’une de ses flèches et avais aussi aperçu l’ombre d’une de ses flèches se dessiner sur le GE building.
Quelle étrangeté ce monstre d’architecture néogothique au milieu de buildings de verre si modernes. Magnifique le reflet de la cathédrale dans l’Olympic building situé sur sa droite. Nous avons pénétré dans la cathédrale. Juste un aperçu rapide : la fouille des sacs y est de rigueur. Nous n’irons pas plus loin.
En face, est présent l’International Building avec le toujours costaud Atlas. Il supporte toujours son Monde à lui.
Toujours sur la 5th avenue, direction l’Apple store en face de Grand Army Plaza. En chemin, un petit air frisquet malmène mes pavillons d’oreilles maintenant glacés : j’ai peur que ces courants d’air sournois, qui s’engouffrent dans mes conduits auditifs, n’engendrent des dégâts supplémentaires : j’enfile alors sans tarder mon bonnet noir Levi’s.
Un peu plus loin, on reste dans le sacré avec successivement Saint Thomas Church puis the Presbyterian Church. Mais, pas pour longtemps puisque très rapidement est visible au niveau de 57th St. la chute de rein du Solow building. Pas mal la devanture LVMH.
Deux minutes plus tard, je me retrouve (oui moi le vieux MacUser, fou fana de mac ayant participé pendant de nombreux mois à un club mac en me rendant tous les vendredis soir à Paris) devant ce que les new-yorkais appellent l’Apple Mecca. La transparence (mot cher à Apple) est concrétisée dans ce magnifique cube de verre et de métal. La Pomme est déjà visible de loin. Ce cube est un magnifique sas d’entrée pour le magasin situé au sous-sol. On y accède par un bel escalier en spirale (ou un ascenseur circulaire aux parois de verre transparentes qui remplit le cœur de ce même escalier). Il est situé au pied du General Motors Building avec à sa gauche le Sherry Netherland Hotel. En descendant l’escalier, j’aperçois sur la droite à travers les vitres du cube l’entrée de FAO Schwarz avec sa banne rouge aux lettres d’or. J’ai l’impression qu’une fouille de sac engendre la formation d’une file d’attente.
Le store Apple est ouvert comme beaucoup de commerces à NYC 24h/24 et 7j/7. Nous nous dirigeons rapidement vers des Macbook libres et là, alignés nous commençons à envoyer quelques mails à Anne (en direct) et quelques messages au forumNY. Il ne faut pas oublier que nous sommes tous les 3 devant un clavier Qwerty. Il nous faudra un petit temps d’adaptation (et encore !). Nous ponctuerons chaque mot ou chaque phrase (à défaut de ponctuations présentes sur le clavier) par des mots d’injures. Je vous en fais grâce ici. 40 minutes que nous sommes là déjà. Faut partir, NY nous attend.
On sort du sous-sol puis du cube. On s’assied quelques instants sur des chaises disposées sur la petite place autour d’un petit bassin carré qui semble être, en plus cheap, la fontaine de Trévise new yorkaise : oui, des coins tapissent le fond de ce bassin. Oui j’ai jeté une pièce et j’ai donc fait un vœu. Non !non ! je ne vous le dis pas ! À côté les devantures de Bergdorf-Goodman.
Sommes maintenant plus loin sur le trottoir d’en face mais toujours sur la Fifth Avenue. Un peu de luxe d’abord avec re-Louis Vuitton puis Tiffany & Co. Non, non merci Truman et Audrey, nous avons déjà pris notre breakfast (whaou, suis en forme aujourd’hui !)
Tiens rentrons chez Abercrombie & Fitch. La surprise fut plus qu’énorme. Le magasin est dans le noir. Seuls, sont éclairés par des spots, des stands présentoirs clairsemés. Devant s’y tiennent en tenue légère et short jeans sexy, nombril à l’air de rigueur des vendeuses souriantes et aguicheuses. Mesdames ! non vous n’êtes pas oubliées : des beaux jeunes hommes sont présents : des parfaits hybrides moniteurs de ski à Gstaad /surfeurs de Malibu avec coiffures au choix soit « effet saut du lit » soit effet « sable, mer et soleil».
Votre ballade y est rythmée par de la musique techno diffusée à un volume maximum. POUM,POUM POUM. Des basses incroyables font vibrer chaque recoin de votre corps et se transmettent jusqu’au bout de vos orteils. Le genre des fringues: look décontracté chic avec quelques fois, faut bien le dire, une petite pointe de spice-pouf girls et kéké-kakou boys.
Non mais ya des trucs sympa !. Tiens de belles tongues et des bermudas overzised sympas pour …la Corse cet été. J’ai hésité à les prendre tout de suite. Mais nous reviendrons, pas de problèmes !. Hélas, trois fois hélas, nous n’y sommes jamais revenus. Rien de grave.

Entrons dans la Trump Tower. Belle à l’extérieure. La déconvenue commence à l’intérieur du bâtiment. Oui bien sûr j’étais averti par les quelques photos aperçues dans différents guides sur NYC. Ce n’était ici qu’une confirmation « de visu ». Beurk !! La vulgarité a pris forme et s’est cristallisée dans ce clinquant et vulgaire atrium. Tout pour l’épate. Débauche de dorures et de marbre rose, orangé. C’est comme si un peu de Las-Vegas était rentré dans NYC. Dommage tout cet argent si mal dépensé. C’est aussi que Monsieur Donald ne recule devant rien: en bon narcissico-mégalo qu’il est, ne nombreux ouvrages sont disponibles à l’achat dans des vitrines. J’ai l’impression en observant une de ses photos en 4e de couverture que ce monsieur est moumouté non !
Monsieur Mégalo et son compère Hugh Hefner ont su élever, au rang de chef d’œuvre, l’art du mauvais goût. Mais bon comme disent les fidèles associés Jaoui et Bacri : le goût des autres…
Nous avons emprunté le vertigineux escalator pour essayer d’apprécier de plus haut les cascades d’eau de ce temple du mauvais goût.
Rétrospectivement, en fait…les pix du hall de cet hôtel ne sont pas si mal.

Emma veut rentrer dans le H & M. À l’intérieur, ce ne sera pas un Building qui nous dominera mais l’immense photo de Madonna laquelle s’est improvisée styliste le temps d’un juteux contrat.
J’ai oublié des médocs à l’hôtel : faut-y retourner !
En chemin un arrêt au NBC Experience Store. César y trouvera son bonheur : tout simplement 2 tee-shirts de sa série préférée du moment à savoir « Heroes ». Un des 2 porte l’inscription maintenant si culte car si crétine: save the cheerleader ….save the world. Je repense à ce moment-là qu’il faut qu’ en plein Times Square je porte les bras en croix en déclamant comme Hiro Nakamura téléporté depuis une rame de métro de Tokyo :
"hello ny
hello nice to meet you
i love ny
what's up?
Britney Spears
Let's go yankees"
C’est ce que j’ai fait plus tard : mais une version abrégée, je vous rassure : juste : "hello ny, i love ny « .

Arrêt fréquents pour prendre des pix. Ce qui agace quelquefois César, nous accusant de ralentir le rythme de sa marche. Eh oui ! seuls Emma et moi sommes munis d’un APN. Un autre sujet d’agacement pour César sera le fait que j’allume relativement souvent un clop. « Mais la rue est le seul endroit où je puisse fumer à NYC ». A ce propos, faut vous dire que jamais je n’ai essuyé de remarques désobligeantes vis-à-vis de la clop. J’avais peur en arrivant d’être victime d’ostracisme de la part des intégristes anti-tabac.
Après l’hôtel, nous allons déjeuner dans un McDonald’s de Times Square. Les enfants trouvent aux hamburgers une meilleure saveur que ceux de France : est-ce l’air de NYC ? les french fries sont, parait-il , elles aussi, meilleures. Bon, tiens donc !, je me suis trompé de McDonald’s : ce n’est pas celui qui contient des maquettes d’endroits incontournables de NY. Mais le décor bleu-nuit avec poutres métalliques de celui-ci est sympa.
Il est temps de partir. Sur la 7th avenue, à l’angle de la 45th St., un essaim de jeunes filles qui hurlent et se trémoussent. Elles encerclent le maintenant touristiquement fameux et jamais frileux Naked Cow-Boy.
Passage obligé dans le M & M’s store : je voulais prendre des photos des tubes de verre colorés aux fameuses pastilles et surtout y rencontrer Miss Green. Pas mal grande la verte demoiselle : 21 pieds parait-il
Après avoir ensuite déambulé dans le Virgin Megastore, nous repartons vers la 5th.
Enfin le MoMA (Museum of Modern Art). Il faut dès l’entrée sur la droite déposer les sacs aux vestiaires. Il vous est conseillé par le personnel de conserver sur vous les objets de valeur, les passeports…
C’est au bureau d’information que nous obtiendrons chacun, sans attente, notre carnet de coupons CityPass. Le MoMA est notre première des 5 visites prévues du city-pass.
Sommes rapidement au premier étage. Suis ébloui par l’intérieur du bâtiment avec ses nombreuses passerelles, puis ensuite par les œuvres disposées sur 6 étages: peintures de Picasso, Van Gogh, Dali, Bacon, Cézanne, Matisse, Mondrian, Monet, Pollock et… Andy Warhol.
Bonheur d’avoir devant moi enfin les fameuses Campbell’s Soup Cans et la Gold Marilyn Monroe.
Des photographies (de Diane Arbus, Henri Cartier Bresson...), des sculptures (Giacometti...) sont aussi exposées et il existe un département Design /Architecture.
L’expo temporaire est consacrée aux comic’s.

De l’intérieur du bâtiment, à travers les immenses baies vitrée, nous apercevons les jardins du MoMA. Il faudra y descendre. C’est que nous nous avons fait après avoir parcouru la quasi totalité du musée.
Nous nous sommes reposés un long moment dans le jardin avec ses magnifiques sculptures : beau moment assis sur des escaliers. Une belle petite mémé très soignée, arborant un beau et immense chapeau et une magnifique tenue chinoises revisitée par un styliste des beaux quartiers new-yorkais nous fera sourire, après échange de regards complices.
Il nous faut aller maintenant voir le Sony Building déjà aperçues jardins du MoMA. Nous nous rendons alors sur Madison Avenue, au niveau de la 56th St..
Le Sony Building et son homme-araignée. Toujours présent, si agile, la tête en bas dans l’atrium du building. Même s’il est immense, César le trouve « mal fait » disons mal proportionné avec une légère surcharge pondérale. Ne suis pas un grand connaisseur de Comic’s, aussi je me tais. Bon allez Spider Man, il est temps de te mettre à un régime basses calories sous peine de finir gras comme un loukoum. Nous faisons une petite balade dans les stores du Sony Building : le temps d’admirer les derniers téléviseurs et systèmes acoustiques de la célèbre marque. Tout cela est mis en valeur dans des salons recréés pour la circonstance. Qualités visuelles et sonores sont au rendez-vous. Époustouflantes images en qualité numérique haute définition. Beaucoup s’installent dans des fauteuils et visionnent le film à ce moment-là projeté le dernier James Bond :
Casino Royal (on ne m’a toujours pas expliqué pourquoi royal ne prends pas de « e » dans ce titre de film !).
Un petit repos ensuite dans le hall du Sony Building, le temps de s’hydrater un petit peu. C’est à ce moment que nous ferons connaissance de Poland Spring : non,rassurez-vous. Non ce n’est pas la jumelle côte Est de Paris Hilton . Non ce n’est pas la fille de Bruce Willis ou d’Angelina Jolie. Non, non, ce n‘est pas la fille de Madonna non plus.
Ce n’est qu’une eau de source originaire du Maine. César et Emma l’aiment beaucoup : elle leur rappelle l’eau des torrents corses. Elle deviendra notre eau fétiche lors du séjour. Jamais un jour sans nos bouteilles de Poland Spring.

Nous arrivons maintenant sur Park Avenue.
D’abord le Lever House, indiqué en immenses lettres d’or sur du marbre noir : un immense Building constitué de poutres métalliques qui soutiennent des dalles de verre et d’acier. Effet miroir garantie. Des jardinières remplies de tulipes aux couleurs très vives contrastent fortement avec l’ensemble noir et acier du complexe.
Tout près de là, l’immense fameuse sculpture noire de la Virgin Mother. La totalité de sa partie droite est parfaitement et symétriquement écorchée de la tête aux pieds. Elle laisse apparaître muscles, tendons et veines ainsi que l’enfant qu’elle porte en son sein. Lors la mise en place dans ce lieu de cette sculpture de nombreux esprits chagrins ont dû pester. Cette œuvre, certes dérangeante, est aussi très forte. Au-delà de la considération dichotomique et finalement bien simpliste et cul-cul la praline de bien et de mal, de beau et de laid, je suppose (je dis bien je suppose !) que l’auteur a voulu nous montrer que nous,humains, sommes de simples mammifères constitués de sang, de larmes, de chair et de muscles, sécréteurs d’humeurs et de divers liquides. Mais bon je ne connais pas l’artiste, ni ses arguments. Mon explication est très naïve, limite idiote aussi. Il faudra que je me renseigne sur l’auteur.
Un peu plus haut sur le trottoir d’en face se trouve St Bartholomew’s Church (St Bart’s pour les intimes). Au-dessus, se dresse le General Electric Buiding dont les couleurs saumon répondent à celles de St Bart’s.
Impressionnant de beauté ce sommet du General Electric Buiding : dommage qu’il soit si loin pour en apprécier tous les détails.
Je sais que pas loin sur Lexington avenue se trouve la grille d’où l’air chaud a permis à la robe blanche de Marylin Monroe de se soulever dans Sept ans de réflexion. Il ne reste que la grille. Eh oui ! la robe a disparu. Donc comme je suis trop fatigué, je n’irais pas.
Sur la droite de St Bart’s, voilà le célèbre Waldorf Astoria et ses 47 étages.. Nous y rentrons par la porte tambour puis grimpons quelques marches.
Nous y sommes accueillis au son des notes d’un piano. Situé sur une mezzanine avec balustrade ouvragée, c’est celui paraît-il sur lequel a joué Cole Porter. Couloirs, portes et salons classieux. On s’attend à voir apparaître au bout d’un couloir Daisy au bras de Gatsby.
On retrouve ensuite les sons plus triviaux de Park Avenue en direction de Grand Central terminal. Quelques clichés des buildings siamois obstructeurs d’Avenue: le Helmsley Building au pied du Metlife Building.
En approchant de Vanderbilt Ave : de la musique se fait entendre.
On découvrira qu’elle émane d’un groupe de rock présent sur une scène installée dans l’Avenue. Il est 19h. Beaucoup de spectateurs se trémoussent tous armés non pas d’un gobelet de café mais de bouteilles de bière. Un bon souvenir sonore et visuel.
Le public est bigarré : mais 2 nettes tendances s’y côtoient, sans toutefois s’affronter. Ce sont les tendances (riz complet-tomates bio-chèvres fermiers d’Union square avec les encostumés Armani-enlunettés Dior-Tu connais mon dernier loft ?, tout fraîchement sortis des offices.
C’est le concert pour la Earthday. D’ailleurs la totalité de la rue sont disposés plein de stands à l’occasion de cette manifestation. Bien une preuve réelle que même si Bush n’a pas signé les accords de Tokyo, beaucoup ici sont soucieux de l’avenir de la Planète.
Emma et moi-même voulions-nous attarder un long moment et y participer plus longuement mais César trouve le son bien trop fort.
Grand Central Station avec son hall à la voûte verte étoilée et sa célèbre horloge 4 faces. Difficile sans trépied d’y faire une photo digne de ce nom.
Nous allons terminer cette visite par le plus beau des buildings : on aperçoit déjà sa flèche, le fameux « Spire », derrière le fronton de Grand Central Station. Elle commence à déjà prendre sa teinte vespérale. En chemin, dans la 42nd St. c’est d’abord le Chanin Building et ses feuilles du bas-relief de bronze art-déco. Toujours dans la catégorie art-déco : le choc est imminent.
Le reflet du Chrysler sur la façade du Grand Hyatt Hotel est déjà étonnant.
Son entrée ensuite au 405 : les motifs font penser à la maison de Batman (oui, oui). Oui, nous sommes bien à Gotham City. Nous entrons. Nous sommes très vite arrêtés par un doorman: eh oui c’est interdit au public !. Forcés de stationner derrière un cordon nous avons pu rapidement admirer le mélange de marbre, d’acier et de bois du hall. Très, très beau. Merci à William et à Walter aussi.
Retour à l’hôtel épuisés. Il est 20 heures. Après un petit moment de repos et de surf webien pour César et Emma, nous allons nous retremper dans l’ambiance agitée de Times square et de la 42nd St.. Emma et César veulent une pizza. Nous irons chez Pax Wholesome Foods, 202, 42nd St. Que du très moyen bof, même si leurs vitrines dans le magasin sont alléchantes. Je parle des pizzas mais aussi du cannoli. Non, ce soir, je n’ai sûrement pas mangé là, le cannoli préféré de Tony Soprano. Nous avons réussi à nous asseoir à une table près de l’entrée de la porte des chiottes. Non, non, pitié déplaçons nous !.
Nuit calme et ininterrompue cette fois à l’hôtel : ils n’ont pas réitéré l’alarme incendie.



J3
Journée du samedi 21 avril 2007

Lower and Midtown Manhattan

Lower Manhattan
Battery Park
Hope Garden (sphère de cuivre retrouvée dans les ruines du WTC)
Bowling Green-National Museum of the American Indian (Alexander Hamilton US. Custom House)
Bowling Green Bull (Charging Bull- Arturo DiModica)
Financial District (Wall St.- American Stock Exchange (Bourse), Federal Hall National Memorial, Trinity Church)
Ground zero
World Financial Center et le Winter Garden, rives de l'Hudson River
Woolworth Building
NYC visitors bureau- achat d'une prise chez J &R Electronics (15 Park Row)
City Hall Park et Civic Center ( City Hall - Municipal Building - NY County Courthouse-United States Courthouse )
Pace University
Fulton Street, Fulton market, South Street Seaport, Peer 17

Midtown Manhattan
Métro ligne 5 station Brooklyn Bridge, City Hall pour 42 St. Grand Central/Lexington Ave.
New York Public Library
Bryant Park
Herald Square-Macy's
Empire State Building (320m, 86e étage)

Il fait très beau ce matin. Le ciel aperçu de la chambre de l’hôtel est bleu limpide.
Je décide alors de changer de programme.
« Je veux voir la statue de liberté avec le ciel bleu »
César essaye de m’en dissuader. « Pourquoi changer ? nous devons y aller lundi prochain. Il va y avoir du monde aujourd’hui samedi! » dit-il.
« Oui je sais, il y aura du monde. D’ailleurs des membres du forum NY dont Patricia m’ont fortement déconseillé d’y aller le week-end. Mais j’ai peur que le climat ne se dégrade même si les données météo glanées sur des sites Web sont optimistes. »
J’ai eu là l’idée la plus conne de mon séjour.
Faisons vite, car il faut être très tôt à South Ferry pour prendre le ferry en direction de Liberty Island,.Prenons le petit-déjeuner à l’hôtel,non ?
Humm. Ce fût long, cher, puis…pas bon. Les chocolat chauds des enfants sont infâmes. Fortement sucrés, ils ne pourront pas les terminer. La qualité des viennoiseries sont en accord avec celle des boissons. J’ai eu là la deuxième idée la plus conne de mon séjour. La journée commence bien. La prochaine fois, je me tais promis.
Tout près de l’hôtel, à la station 42nd St. Times square, 7 Ave, nous descendons prendre la Ligne 1 du métro. Direction le terminus soit : South ferry-Battery Park.
Que prend-t-on comme tickets : à l’unité, metrocard journée ou séjour… ?
La dame au guichet nous propose pour le mode de tickets choisi de directement les prendre au distributeur automatique juste à côté. Super, on peut sur l’écran y choisir la langue. Ah ! mince pas assez de coins. Utilisons la carte bleue. Non je n’y arrive pas. Retour au guichet. Parler plus fort dans l’hygiaphone svp. Help please. L’employée de la MTA viendra avec nous au guichet essayer de comprendre notre fausse manip. Elle me demande ma carte bleue. On écoute attentivement ses conseils les yeux rivés sur l’écran. Elle nous prendra les 3 tickets. Là, heureux, j’ai eu la troisième idée conne de la journée : elle fut « so kind « avec nous (je lui ai dit d’ailleurs) que je lui propose un pourboire. Elle fait la moue et refuse d’un geste franc une telle offrande. J’ai terminé là les idées les plus connes. Je n’aurais plus que des bonnes idées désormais, enfin au cours de cette journée.

Sommes maintenant assis dans la rame. En face de moi (eh oui en face nous sommes bien dans une rame de NY) : une famille. Je m’assure auprès d’eux que c’est la bonne rame pour Battery Park. « N’ayez crainte, c’est ok »me dit la mère de famille.
« D’ou venez-vous? »
« France !. Whaou . Yes, mais encore d’où »?
« Normandie ! » Re-whaou. Oui,oui ils connaissent la Normandie.
« Nous y sommes allé pendant la guerre » me dit-elle. J’aime bien leur utilisation du « we ».
Très sympathiques, ils sont californiens et visitent eux aussi The City. Mais contrairement à nous, eux sont chaussés de véritables chaussures de marche. C’est peut-être moins sympa mais sûrement plus confortables que tes bottines Kenzo.

Après environ 20 minutes de métro et un petit peu de marche nous sommes dans Battery Park. Le premier contact y sera animal : un écureuil sur un banc. Il a fallu que je vienne à NY pour voir pour la première fois de ma vie un écureuil. Nous lui proposons quelques biscuits Nous marquons une pause pour l’observer quelques minutes. Émerveillés par le fait qu’il va visiblement de temps en temps enfouir sa nourriture.
La file d’attente pour l’embarquement est impressionnante. Après l’achat rapide des tickets à Castle Clinton, nous incorporons sagement cette file d’attente. Essayons de comprendre et de voir l’extrémité opposée. C’est qu’elle serpente pas mal !. Nous prendrons rapidement la décision d’abandonner (envi
Dernière modification par coldlab le 09 juil. 2007, 04:48, modifié 3 fois.
coldlab
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Message par coldlab »

La suite


Aujourd’hui on se contente d’apercevoir au large la statue de la liberté.
Quelques clichés du maintenant célèbre globe de cuivre retrouvé dans les décombres du WTC. Autour de cette sculpture cabossée, la terre est remuée. Des travaux sont en cours.
Apres Bowling Green et l’Alexander Hamilton US Custom House (il abrite maintenant le National Museum of The American Indian) nous tombons sur le deuxième animal de la journée.
Plus imposant de part sa taille et beaucoup moins mobile et agile : c’est the « Charging Bull » tout de cuivre vêtu. Cette sculpture d’Arturo Di Medica est censée symboliser la force et la prospérité financière. Les traders de Wall Street doivent s’en inspirer. Il s’oppose à un autre emblème: celui de l’Ours. Ah bon !
Il est difficile de l’approcher. Des Japonais sont nombreux autour de l’animal. De nombreuses japonaises passeront à tour de rôle au niveau de la croupe de l’animal se faire photographier, par leurs maris ou compagnons, près des testicules hypertrophiés. Ben oui c’est que c’est riche en testostérone tout ce bastringue. Il faut dire qu’elle est sévèrement burnée la bête. Mamma mia !.
Moi-même bien que non-japonaise ni japonais d’ailleurs, je me ferais filmé par César devant les virils attributs.
C’est ici le début de Broadway.
Ah il fait déjà très chaud et nous nous avons oublié Poland Spring. Heureusement dans NY, il y à toujours à 2 pas un Duane Reade ouvert.
Notre soif étanchée, nous partons vers Wall street. C’est bien là. Au fond, la sombre Trinity Church le confirme.
Beaucoup de travaux dans cette bien petite street en fait.
Apres la Bank of NY au 1 Wall St., plus haut dans la rue, à l’angle de Nassau St. c’est le Federal Hall National Memorial. G.Washington surveille son entrée juché sur son socle. Tout de suite à gauche, les colonnes drapées rayures /étoile, c’est la facade du NYSE sur Broad St..
Nous arrivons, sur Broadway (Canyon of Heroes) à Trinity church.
Sur la gauche de l’église dans les jardins est présent un étrange et énorme système racinaire. C’est une réplique en bronze d’un très vieux sycomore qui aurait protégé St Paul’s Chapel de l’effondrement des Twin Towers.
Sur la droite les tombes et croix du petit cimetière.
Nous continuons à droite sur Broadway. Après l’Equitable building, au 140 c’est le Marine Midland Building (aka l’HSBC Bank Building). Au pied de ce magnifique monolithe noir, se trouve le cube rouge d’Isamu Noguchi.
En face, il y a Cedar St. et Liberty Plaza.
Là encore du rouge et noir dans Liberty Plaza Park: la haute sculpture « joie de vivre » (Mark di Suvero) dont la couleur tranche avec le noir d’un Building jumeau du Marine Midland : l’impressionnant One Liberty Plaza (US Steel Building) et ses 54 étages. Il me faudra quelque temps pour que disparaisse cette étrange sensation de vertige à la vision des buildings de la ville.
Je me souviens qu’à ce moment-là que je me suis dit combien j’étais heureux et chanceux d’être là à NY en présence de mes 2 enfants.
Toujours sur Liberty Plaza, un peu plus loin, a été remis en place après un fort dépoussiérage et une légère restauration, la statue « Double Check » du businessman au regard plongé dans sa mallette.
Nous allons tout droit sur Liberty St. en coupant Trinity Pl. sur la gauche et Church St. sur la droite.
Nous venons d’arriver au chantier de Ground zero avec en décor de fond les bâtiments du World Financial Center. Les bâtiments du WFC 2 et 3 sont surtout visibles de là.
Ground zero du côté de Trinity place= 21 Cortland et Millenium Hilton
Barclay Vesey Building (art deco) et le 7 WTC, tout fraîchement bâti (2006)
Oui, c’est le premier des bâtiments à être reconstruit à Ground Zero : celui de 1987 s’est effondré lors des attentats du 11 septembre 2001 après avoir été endommagé par les débris d’effondrement de la tour nord.
WFC et Winter Garden

North Cove et sa marina avec statue visible au loin.
Oui oui Miss liberty oui à Lundi c’est promis cette fois.
Barclay St. ? avec Woolworth building
NY visitors bureau
City Hall Park
Cty hall et municipal building
Park row face au City hall Park pour acheter chez J& R, une prise.
Accueil courtois disponible du personnel très renseigné pour un maigre achat (3 $).
Descente à partir City Hall Park en passant devant Pace University
Spruce St. et Gold St.
Fulton St. . On coupe Pearl St.
South St. Seaport pavilion au Pier 17.
Au bout de la jetée : vision du Brooklyne bridge.
On arrive au Fulton Market puis South St. Seaport. Historic disctrict et Peer 17 : dejeuner pizza pas bon très chaud, trop de monde.
On remonte Fulton St. (Gold St.) : déjeuner pizza
Puis sous le Brooklyn bridge
Métro : 2 stations ligne 5
NY Public Library et Bryant park

To be continued…..




J4
Journée du Dimanche 22 avril 2007


Central Park
American Museum of Natural History
Spectacle Cosmic collisions (Hayden Planetarium du Rose Center for Earth and Space)
Solomon R.Guggenheim Museum
Greek Parade
The Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir à Central Park
Retour hôtel en taxi
Rendez-vous sur la 8th Ave. avec Olivier et Andra:
-Apéritif au bar panoramique "The View" du Marriott Marquis hotel (48ème étage)
-Taxi sur Broadway pour aller au domicile d'Olivier et Andra (brownstone 81St).
-Dîner chez Fred's (476 Amsterdam Ave. 83d St.)
-Retour en taxi au Milford Plaza Hotel

Nous pénétrons dans Central Park après avoir monté la 7 eme avenue
Central park South 59th street
Des calèches blanches sont déjà là pour accueillir les premiers visiteurs
Rapidement nous tombons sur un premier écureuil
Beauté du parc.
Chiens tenus en laisse. Concours de races canines.
Apercevons des joggers dont certains munis de landau= efficacité
Le ipod est de rigueur.
Arrêtons quelques instants voir un match de base-ball :
Heckscher playground
Heckscher ballfields

Vision des Century apartments, Majestic apartments et du Dakota Building et du San-Remo apartments

Strawberry fields : bracelets, fleurs jonchent la mosaïque.
Des personnes s’y arrêtent, d’autres y passent rapidement.
Un musicien s’assied sur le banc à ma droite : sa guitare à plat sur ses genoux, il jouera quelques notes mélancoliques, renforçant l’ambiance émotive des lieux à ce moment.
Je calcule alors que finalement John Lennon est mort très jeune, en regardant non loin de là sur Central Park West , le Dakota building. C’est au pied de cet immeuble (et dans lequel il résidait) qu’à l’âge de 40 ans, il fut assassiné.
Nous sortons sur Central Park West. Remontons jusqu’au muséum d’histoire naturelle
Vision à droite des Beresford apartments
Visite du American Museum of Natural History + cosmic collisions
Re-rentrons parc puis passage à l’est.
Achat d’un hot-dog
Demandé un resto à un flic
Parade grecque = drapeaux US et grec offert dans sac HSBC

A 14h= SMS de Anne avec les différents pourcentages des premières estimations des élections présidentielles en France
Retour pour visite du Guggenheim= exterieur bâché
Réservoir avec joggeurs qui font arrêt
Il faut rentrer
Nous avons rdv avec Olivier et Andra

Hotel par taxi
Embouteillage à cause de la Greek parade,
Excédé ;, le chauffeur demandera changement de direction. il coupera par Central Park
La descente de la 8 avenue à fond la caisse= l’horreur encore une fois.
Il faut que je m’empresse de demander à Olivier les limitations de vitesse à NY
Apres un petit détour dans la chambre, nous descendons dans le lobby attendre Andra et Olivier.
Inquiets car retard= ils sont rentrés par la 45th St.
Proposition par Olivier d’un resto= Isabella’s
J’évoque les problèmes d’alimentation des enfants. Pas possible de fréquenter ces restos avec mes enfants.
Allons prendre un apéro au View d’abord.
A 2 pas de l’hôtel.
Olivier est inquiet pour le dressing-code.
Je suis rassurant.
César me dira en montant l’escalator qu’il est vexé
Escalator puis ascenseur vitrée vertigineux pour accéder le 48eme étage
A l’accueil : faut annoncer pour le placement que l’on vient pour boire.
Seuls les couples ont droit à la baie vitrée
Coucher de soleil
Différentes discussions dont le racisme vécu par Andra : pour fuir le régime Ceausescu ses parents ont immigré aux USA :
Andra avait 11 ans. Elle a grandi dans l’Illinois : beaucoup souffert du racisme. Ses camarades de classes situaient la roumanie en amerique du sud.
Ils ont voté hier je crois.
Emma + césar= milk shake vanille, délicieux parait-il
Pour olivier et moi= cocktail THE VIEW FIZZ,

Smirnoff Vodka, Hiram Walker Fruja Mango,
fresh lime juice, mango puree, dash of Clintons
Vineyard Cassis and Pindar Vineyards Long
Island Champagne
Bonne impression du buffet sucré.
Verres offerts
Il faudrait s’arrêter au 8 ou 9 étage en redescendant
De retour sur Times square légèrement enivrés
2 taxis
Repas chez Fred après un détour rapide dans leur brownstone
J’en profite pour faire rapidement quelques pix de la cage d’escalier

Olivier hèle taxi ,,nous rentrons.
A la TV de l’hôtel= résultats des élections présidentielles= rires de voir différents journalistes dans différents QG de campagne à Paris prononcer les noms des différents candidats.





J5
Journée du Lundi 23 Avril 2007

Liberty Island-Lower East Side- Flatiron District


Métro ligne 1/station 42 St., Times Sq.7 Ave. Direction South Ferry-Battery Park.
Liberty Island puis Ellis Island avec le Ferry (Circle Line).
Métro ligne 1 en direction de Canal St.
Tribeca.
Chinatown.
Little Italy. Shopping pour Emma chez Paul Frank (195 Mulberry St.). Repas chez Lombardi's pizza (32 Spring St).
Greenwich.
New-York University.
Washington Square Park. Départ de la 5th Ave.
Union Square (GreenMarket, NY Film Academy, Zeckendorf Towers).
Flatiron building.
Madison Square Park (Metropolitan Life Insurance Company-NY Life Insurance Company).
Retour en taxi au Milford Plaza Hotel.
Visionnage sur TV de l’hôtel de Heroes Saison 01 Episode 19 (chaîne NBC).

C’est très tôt, cette fois, que nous nous rendons en métro à Battery Park.
Munis de nos billets Circle Line, à 8h30, l’attente sera de courte durée : à peine une demi-heure .La longueur de la file d’attente est ridicule comparée à celle de samedi dernier. La statue est visible au loin : elle nous attend, le bras jamais ankylosé.
Ce sera l’occasion de prendre quelques clichés du PierA et de ses vertes toitures. La brume matinale se dissipe. La température monte progressivement en puissance.
Passage au contrôle de sécurité. Là encore, comme à l’aéroport, nous sommes priés de mettre nos objets métalliques dans des bannettes mises à disposition.
Cette fois averti, j’ai sérieusement maintenu mon pantalon, débarrassé de sa ceinture, pour éviter qu’il ne tombe: pas de séance d ‘exhibition cette fois. Oui c’est vrai, il est bien trot tôt !.
Pour minimiser les désagréments des attentes et fouilles, le personnel de sécurité se livre à quelques plaisanteries avec les visiteurs. Exemple de plaisanterie :
Alors que tout le monde se débarrasse des montres, un contrôleur demande l’heure à un passager. Pour lui répondre, celui-ci s’empresse de regarder son poignet, en fait nu et pour cause. Le passager est bien sûr troublé quelques dixièmes de secondes.Très efficace le gag. Rires de l’assemblée.
Nous montons enfin sur le ferry. Après quelques minutes d’attente, à 9h35, c’est le départ. Nous fûmes légèrement secoués lors des manœuvres d’appareillage.
Quelques cliches de la Skyline de la pointe sud de Manhattan.
A 9h45, nous accostons à Liberty Island. Emma, toujours attentive à toute espèce animale, prendra comme premiers clichés des passereaux de l’île. Elle augmente ainsi les photos, déjà nombreuses, du bestiaire new-yorkais. Les passereaux viennent rejoindre écureuil et canards.
Il fait très chaud. J’appelle ma sœur. Une des plus belles journées : ciel bleu limpide. Heureusement de temps en temps une petite brise viendra nous rafraîchir et jouer le rôle de climatisation naturelle. Bruits du clapotis de l’eau, des mouettes et autres espèces volatiles marines, d’hélicoptères et de bateaux dont celui pour Staten Island.
Des lectures de posters disséminés sur l’esplanade, nous rappellent les origines françaises de la statue (Bartholdi et Eiffel).
Bateau repart pour marquer très rapidement un arrêt à Ellis Island.
Nous n’avons pas le courage de débarquer : 40% de la population new yorkaise a un ancêtre qui est passé » par Ellis Island, parait-il.
Après passage des bateaux des migrants sous le Verrazano bridge et l’accueil de la statue de la liberté, ce sont des contrôles souvent humiliants dans les salles d’Ellis Island qui les attendaient.
L’occasion de parfaire nos cliches des skylines de Manhattan et du New-jersey.( avec l’US Green Building Council).

Départ pour Battery Park.
Au cours du retour, quelques cliches de la skyline avec cette fois plus de contraste.
Quelques clichés aussi des dalles de béton et de l’aigle en bronze de l’East Cost War Memorial.
A 11H33, nous sommes dans une rame de métro ligne 1 en direction de Canal St.
Nous sortons sur Canal St (au croisement avec Varick St.).
Changement de décor, changement d’ambiance.
Des affiches annoncent le Tribeca Film Festival ,54,varick St. aight St.,1 block below canal St.). Initié par Robert de Niro, il débute dans 2 jours et ce jusqu’au 6 mai.
Nous remontons Canal St. jusqu’au croisement avec Lafayette St. En cette fin de chaude matinée, les bruits de klaxon ont succédé aux cris des mouettes de Liberty Island. Finies les effluves maritimes. Place aux gaz d’échappement. Beaucoup de camions et de véhicules utilitaires traduisent l’importance des travaux dans ce quartier bouillonnant.
Je serai quelquefois accostés par des vendeurs asiatiques stationnant devant leur échoppe : ils viennent discrètement vous murmurer aux oreilles les mots Rolex, Gucci. Oui sans aucun doute d’authentiques contrefaçons. Ici, on peut même lire (disons observer !) des inscriptions en caractères chinois sur les Golden Arches d’un McDonald's.
Nous couperons successivement Grand St. et Broom St.
On arrive ensuite sur Cleveland Pl . puis nous prenons à droite sur Spring St. Arrivés à hauteur de Mulberry St, alors que nous sommes près d’un petit square avec des jeux pour enfants, Emma remarque au loin sur la droite, le logo (une tête de chimpanzé) de Paul Frank.
L’entrée du magasin est située au 195 Mulberry St, au croisement avec Kenmare St. Nous nous y rendons. Emma y achètera 3 tee-shirts.
Retour ensuite sur Spring St. Au croisement avec Mott St. : il y a là Lombardi’s pizza où, nous avons décidé de nous restaurer.
Après un accueil et un placement courtois, une carafe d’eau bien fraîche nous est proposée.

Au menu: de ce déjeuner

Une Caesar salad (8,50 $), puis une pizza au feu de bois (Gennaro’s original ® pizza 8 slices-16,50 $ + expresso + verre de vin ).

- Caesar salad :elle est composée de feuilles de salade romaine fraîches et craquantes à souhait, de croûtons et de fins copeaux d'un délicieux parmesan, le tout assaisonné d’une une sauce crémeuse légère légèrement aillée.
-Gennaro's original ® pizza: 8 slices
pâte fine cuite au four à bois surmontée d'une sauce savoureuse aux tomates fraîches parsemée de vraie mozzarella et de basilic frais finement ciselé
le tout accompagné d'un bon verre de vin (gracieusement offert grâce au coupon obtenu par le forum NY.

au final = un expresso savoureux que j'ai dégusté. 3 jours que j'en rêvais !

autre choix coupon possible= une bouteille de San Pellegrino

très très bon rapport qualité/prix

Vous y êtes accueilli après placement avec de bons verres d'eau fraîche (comme dans beaucoup de restos de New-York). Très appréciable, il faisait très chaud.
Nous avons pu assister lors de notre repas au nettoyage par le barman de sa machine à bière pression du zinc (pompe à bière ? désolé je ne connais pas le nom!). Cela nous a bien fait sourire. Il a dû, le brave homme, y passer bien 1 heure, essayant tous les produits détergents et lustrants disponibles du marché. Très appliqué à astiquer le moindre recoin de la machine avec un sérieux étonnant. Vérifiant d’un recul de la tête, à un rythme régulier, le brillant des surfaces.
Si l’ensemble du personnel est aussi sérieux dans les cuisines, aucun souci à se faire quant à la qualité sanitaire et microbiologique des produits.
À l'extérieur, un banc est présent (visible sur la photo): j'ai pu m'y rendre par 2 fois au cours du repas pour y fumer.

Méprise avec le placeur

Sortie du resto
On prend Spring St. sur la droite direction Bowery
Photos des graphes à 11 Spring street.
J’ai récemment lu cela dans un blog : The inevitable is underway at Nolita's 11 Spring Street: the denuding of the street art from the exterior is happening as of yesterday. A moment of silence, please. ?· 11 Spring is Moving to a Graffiti-less State
Disparition donc des graffitis de Nolita 11 Spring street le 17 mai dernier.

Arrivé au Bowery, Descente à droite du Bowery. Arrivée au croisement Bowery/Kenmare/Delancey St.
On voit tout au fond le Williamsburg bridge.
On prend Delancey St., puis à gauche sur Forsyth St.. On longe Sara Delano Roosevelt Park.

Puis à droite sur Rivington St. en traversant El Dridge St., puis Avenue of the immigrants et Allen St. en direction du Teany cafe (au 80)
Le teany cafe est le bar resto de Moby :avec serveurs clones de Moby (taille et crane rasé)
Très, très petit resto et petite, très petite, terrasse.
Accueil glacial (pour un simple pot).
Très désagréable, un serveur m'a demandé de me déplacer à ma table car je le gênais soi-disant pour le service. Eh oui j'étais assis: suffit de le demander plus gentiment
Puis de retour sur Allen St.. On remonte pour aller sur E.Houston St. ( à prononcer « how stun » et donc non pas comme le ville texane)
On descend E Houston St. voir Katz’s au 205.
On remonte E Houston St. : on recoupe alors Bowery/Elisabeth et Mott St. puis coupure de Mulberry et Lafaytte St. puis de Broadway. On prend tout droit sur W.Houstron St.
Au croisement de W.Houston St./W Broadway et de Guardia Pl, on prend à droite pour monter La Guardia Pl. On coupe Bleecker St. et on arrive sur Washington squares (croisement de Guardia Pl et Washington square Park)
Arche puis The Row, Washington Square
On remonte depuis Washington Square Park (Washington square N), la 5th avenue : 8, 9 et 10 St. puis Church of the Ascension (entre 11 et 12 Streets) puis the First Presbyteran Church.
On arrive sur W 14th St.. On prend à droite.

Achat de 2 paires de Van’s pour Emma chez DavidZ.com (12 E14th St.) puis tout à côté au même numéro chez OMG : achat d’un tee-shirt Levi’s pour moi.
Plus loin chez Duane Read (24-26 E 14th St.) : achat pour Anne de deux énormes sachets de peanut butter cups Reese’s. C’est une commande : elle aime beaucoup ces chocolats. Nous aussi.

On arrive sur Union square avec (GreenMarket, NY Film Academy, Zeckendorf Towers, Con Edison building)

Puis on remonte Broadway vers Madison Square Park
On coupe E 17th St., E 18th St., E 19th St., E 20th St.,et E 21th St.,
Au croisement de Broadway et E 22nd St. : il y la Flatiron puis on voit au loin le toujours fidèle Empire State building.
Après le croisement avec E 23rd St. : on arrive sur Madison Square Park.
Ecureuil avec Emma
(Metropolitan Life Insurance Company-NY Life Insurance Company).

Lune dans ciel bleu
Emma est la première à remarquer des arbres et des rochers argentés : ce sont des œuvres de Roxy Paine exposés dans le parc: très récemment en 2007, les sculptures Conjoined et Erratic sont venus y rejoindre, Defunct qui traîne là depuis 2004.
Sur Madison Avenue, nous nous engouffrons dans un taxi. En route pour l’hôtel.
Coup de chaleur : vitre impossible à ouvrir : impossible de les descendre, elles semblent bloquer dégagement d’air chaud.
Après quelques minutes, la chaleur à l’arrière du taxi est plus qu’étouffante. J’aperçois sur la gauche à l’arrière des boutons de clim. Emma les actionne en vain. À la limite du malaise, je m’adresse aux enfants : « s’il ne fait pas quelque chose, je vais crever. Va falloir que nous débarquions de ce taxi. ». Je tiens d’ailleurs la poignée de la porte tout en leur parlant, oui, prêt à débarquer. Je m’adresse au taxi driver qui me confirme que les vitres sont bloquées. Lui demande alors un peu de clim. Il est visiblement surpris d’une telle demande. : lui à ses 2 vitres descendus.
L’air pénètre bien par ses 2 fenêtres, mais ne peut nous parvenir en raison de cette satanée séparation de plexiglas entre le chauffeur et nous. Il existe toutefois une petite découpe dans cette même cloison : j’y amène ma bouche pour essayer de me remplir les bronches d’un bol d’air frais. En vain.
Je le vois manipuler des boutons de clim sur son tableau de bord.
il me demande si de l’air sort des ailettes de ventilation à l’arrière. Je teste en passant ma main. » Non non » je lui dis.
Les enfants me voient ruisseler.
Il faut dire que sur mon crâne que je rase régulièrement, les moindres gouttes sont vite visibles. Papa ça va ? me demande Emma.
« Non, non, je vais crever si ca continue. Pas possible cette histoire !. Le chauffeur continue la manipulation de ses boutons. Se retourne à nouveau. « Contrôlez l’air SVP me demande- t-il. L’air sort ? »
J’amène ma main. Et là, ce fut la surprise du siècle : oui de l’air sort effectivement mais vous savez-quoi ? : l’air est chaud, oui chaud !. Le taxi driver vient de nous mettre en marche le chauffage.
« Oui, Monsieur ça marche . De l’air sort, mais il est chaud, très chaud même. »
Ah bon. il continue ses manœuvres. Il me redemande de contrôler. C’est au bord de l’asphyxie que je lui répète alors : oui ça marche mais c’est de l’air de plus en plus chaud. Les enfants réitèrent leurs questions quant à mon bien-être puis me tiennent des propos rassurants. «c’est bon, nous approchons de l’hôtel, papa ».
Croyez-moi le règlement fut rapide. J’ai même trouvé en débarquant trempé sur la 45th St., l’air très frais. Je n’ai jamais autant apprécié un tel choc thermique sur ma peur et visage. J’ai fêté cela en remplissant tel un nouveau-né mes poumons de cet air.



Après m’être un petit peu rafraîchi dans la chambre, je me rends au bureau de conciergerie de l’hôtel. Alors que je venais d’expliquer que je devais appeler par téléphone le service du Shuttle pour confirmation retour tout en montrant le prepaid-voucher et sollicitais l’aide de quelqu’un vu mon niveau d’anglais « so poor » : un désagréable monsieur avec son plus beau sourire commercial, toutes ses dents blanches dehors, me refuse son aide= « Je ne peux rien pour vous, nous ne travaillons pas pour cette compagnie ! ». « Mais rien de difficile » me dit–il : « suffit de donner au téléphone les renseignements suivants ». Il les souligne alors sur mon voucher. Suis alors remonté furieux dans ma chambre et là prenant mon courage à 2 mains ou plutôt mon portable j’ai appelé moi-même.
Totale compréhension. Confirmation sans problèmes.
Faut leur indiquer votre nom, prénoms (qu’il faut épeler, donc prière de connaître son alphabet anglais), adresse hôtel, date de départ, nombre de personnes, le nombre de bagages, l’aéroport, la compagnie aérienne, le numéro de vol, l’heure de départ et l’heure limite d’enregistrement. Je suis rétrospectivement content que le monsieur de la conciergerie m’ait refusé son aide.
Cela me facilitera la tâche lors de prochains jours à NYC.
« Le shuttle viendra vous chercher à 12H25 devant l’entrée de l’hôtel. » me dit la charmante hôtesse au téléphone.

Visionnage sur TV de Hôtel de Heroes Saison 01 Episode 19 (chaîne NBC).
Munis de gobelets de coca. Ne manquait que le pop-corn pour parfaire notre panoplie de parfait US couch potatoes. Emma est elle intéressée de chater avec ses copines.


J6
Journée du mardi 24 avril 2007

Central Park South-Midtown East
Retour à Paris


Bagages.réorganisation des valises.
Check-out au Milford Plaza Hotel
Rockefeller Center- Top of the rock (Observation deck au 70e étage)
Columbus Circle- Time Warner Center
Central Park South
Grand Army Plaza
Taxi
United Nations Headquarters (ONU)
Taxi
Dégustation d'un strawberry cheese cake chez Junior's
Super Shuttle pour Kennedy Airport à 12h25
Vol Air France 023- Terminal 1-Porte d'embarquement 11
Décollage à 17h38 ( 23h38 en France ) piste 04L/22R ( 3460m )-Boeing 777-300ER Places 30 K et L, 6h20 de vol
Atterrissage à CDG (à minuit, 6h à Paris )


Après la douche, les valises sont à faire. Réorganisation du contenu des valises. Tri classique du linge propre et sale. Arrachage des étiquettes des quelques achats que je conseille d’immiscer dans le linge sale.
Le check-out sera plus rapide que le check-in (il se fait jusqu’à midi. Il m’a suffi de régler le montant correspondant aux 4 journées de connexion internet= la somme à régler est indiquée sur la feuille de facture glissée discrètement sous la porte le matin même.
Il y a possibilité de laisser ses bagages à la consigne. C’est ce que nous ferons. Elle est située au rez-de-chaussée tout de suite à droite après l’entrée par les portes tambour de l’hôtel sur la 8ème avenue. Le prix est de 3 dollars par bagage. Il est demandé de régler la moitié de la somme au moment du dépôt. Le solde est demandé lors de la récupération des bagages.
Après donc le dépôt des bagages à la consigne, nous sommes partis à Colombus circle puis à l’ONU après un détour au Rockefeller Center pour une montée Top of the rock( je détaillerai tout cela). De retour près de l’hôtel, nous sommes allés déguster chacun un cheese-cake de chez Junior’s. Celui à la fraise est horriblement délicieux. Les parts sont de taille new-yorkaise . et nous aurons des difficultés à ingurgiter la totalité de ces énormes portions.
Après ce dessert bien roboratif, c’est avec difficulté que nous quitterons nos sièges en direction de l’hôtel. Oui c’est bientôt l’heure !.
Le départ du shuttle se fera à l’heure promise soit 12H25. Le van bleu est déjà plein de passagers, mais contrairement à l’allée, aucun arrêt ne sera effectué puisque tout le monde va à JFK.
Cette fois, la conduite du chauffeur est beaucoup moins sportive.
Nous quittons Manhattan pour Kennedy Airport par le Queens Midtown Tunnel. J’indique à Emma que nous sommes sous l’East River :elle n’est pas rassurée.
De l’hôtel, il nous a fallu environ 40 minutes pour atteindre JFK Airport.
Les formalités d’enregistrements au stand AF sont très rapides.
L’hôtesse ne comprend pas que je n’ai pas confirmé mon vol (soit par appel téléphonique soit on-line). Je lui explique que je ne disposais pas d’une imprimante à l’hôtel. En fait l’impression de la e-reservation n’est pas indispensable … bon à savoir pour les prochains vols.
Elle s’est en fait servi des impressions de Check my trip (Amadeus): bon à savoir
J’apprends de la bouche de l’hôtesse que l’avion initialement prévu (à savoir un Boeing 777-200 est devenu un 777-300). Je ne peux malheureusement pas changer de places car « l’avion est full » me dit-elle (bien que ce soit une hôtesse AF, elle ne parle pas le français ( chapeau bas au DRH d’AF).
Ma langue est en voie de perdition : ça me dépite au plus haut point.
Nos cousins Québécois sont plus vigilants, il me semble.

La porte d’embarquement n° 11 est juste à côté : cet aéroport est un modèle du genre comparé à celui de Roissy qui lui est un modèle d’aberration totale. À CDG, les parcours y sont incompréhensibles, tout y a été conçu en dépit du bon sens, il dispose comme je l’ai déjà dit d’une mauvaise signalétique.
Les contrôles aéroportuaires de retour ont été moins drastiques. Il faut d’abord déposer son éventuel briquet sur une table déjà encombrée d’une multitude de briquets. Discipliné, me suis conformé à la demande du vigile.
« Thank you for the donation » me dit alors ce cynique cerbère.
Heureusement que ce n’était qu’un vulgaire Bic !
Un 2e contrôle (passage de portillon et lecture de passeports furent rapides. Je suis devenu John Franco pendant quelques secondes. Le deuxième vigile m’a en effet appelé par ce prénom suite à la lecture du passeport.

Dans Kennedy Airport dans la zone internationale, pour patienter, nous avons procédé aux achats de barres chocolatés (seules des versions « king size » sont disponibles), de bouteilles d’eau. Une fois passé les contrôles de rigueur, il est possible de monter dans l’avion avec les liquides achetés dans cette zone de l’aéroport.
Bien pratique ce type d’achats : il permet de se débarrasser des « coins « lourdes encombrantes qui ne sont pas reprises dans les bureaux de change. Je n’aime pas utiliser les pièces de monnaie. En effet, lors du séjour, je ne me suis à peine aventuré dans l’utilisation des « quarters ». Mais bon ne suis pas très téméraire car ce n’est pas vraiment difficile.
J’ai carrément tendu le lourd porte-monnaie rempli de pièces de monnaie. Sympathique, la vendeuse s’est longuement servie. Me suis excusé bien sûr car une file d’attente était en voie de formation. Sans problèmes je suis wellcome/ donc tout va bien. Suis passé dans une boutique duty-free. Le seul achat finalement pour moi : un flacon spray de Terre (d’Hermès). Eh oui l’autre achat cette fois dans Manhattan à savoir un tee-shirt Levi’s est bien trop petit pour moi !. Fallait l’essayer triple idiot que je suis. Je sous-estime la taille de mon corps. « Tu prends de l’âge et tu t’empâtes Jean-François et tu ne peux plus porter de taille medium enfin. » me dit Anne. Tant pis pour moi, César est content d’en hériter.

JFK (vol AF023 à 17H)
Retour avion Boeing 777-300ER (Immatriculation F-GSQM- 328 places- âge=31/03/2006).
Contrairement à Roissy lors de l’allée, l’avion est cette fois au contact : nous y accéderons donc par une passerelle, accueillis comme il se doit par le sourire d’une charmante hôtesse.
Placés comme demandé lors de la réservation aux sièges 30 JKL (donc encore à droite). Attention ces places sont situées non loin des « toilets » Vous imaginez les conséquences d’un tel emplacement : de façon sporadique quelques effluves bien musqués sont venus narguer nos fosses nasales lors du vol.
Problème de comptage (au moins 4 fois). Déplacements dans chacune des allées des PNC pour le comptage des pax. Ils sont munis pour cette tâche de compteurs identiques à ceux que j’utilise au labo de recherche pour le dénombrement des colonies bactériennes sur boîte de Petri. Ils sont similaires à celui qu’utilise Ben Affleck pour compter ses conquêtes féminines dans la pub Axe. Bien versatiles, ces compteurs !.
Le pilote annonce la durée du vol effectif de 6h20 (et non pas 7 heures prévues) et annonce aussi contrairement lors du départ le chemin suivi : « Nous allons longer Long island, puis les côtes canadiennes (Nouvelle-Ecosse, Terre-Neuve et Labrador ensuite la longue traversée de l’Atlantique Nord puis enfin les côtes irlandaises avec entrée sur la France au niveau des îles anglo-normandes entre Guernesey (Saint-Peter Port et Jersey (Saint Hélier) »
Les avions sont en file d’attente près de la piste d’envol. Nous devons attendre les décollages successifs de 3 autres avions avant de nous-même décoller. Au seuil de la piste 04L/22R (3460m), l’avion s’emballe. La rotation a lieu à 17H38 (soit 23H38 en France).
Quelques instants, lors de la montée de l’avion, la skyline de Manhattan est visible au loin à travers le hublot puis il amorce rapidement un virage à gauche pour longer Long Island.
Après environ 25 minutes de vol, nous sommes au niveau de Nantucket Island et de Boston = il reste 5H50 de vol. L’avion vole à 10668 mètres d’altitude, à la vitesse de 909 Km/h. La température extérieure est de – 56°C. Nous avons alors à peine parcouru 444 Km.
Puis ce sera le survol d’Halifax (Nouvelle-Ecosse-Canada))= 994 Km/h à 10668 mètres, à la température de -56°C.
Un repas est alors servi.
Ensuite traversée de l’Atlantique Nord après autorisation, je suppose, de son survol par le centre de contrôle aérien de Gander (Terre-Neuve-Canada).

Un petit apéro nous est d’abord proposé. Cette fois, j’accepte le verre de Champagne (du Jacquart Brut Mosaïque). Une catastrophe est si vite arrivée ! En déployant la couverture (eh oui ! contrairement à l’allée, cette fois ; l’air de l’avion était bien plus frais en raison de la climatisation excessive), j’ai réussi à déloger mon verre de champagne du porte-gobelet fixé sur le dos du siège avant. J’ai n’ai reçu que quelques gouttes. En fait, le champagne s’est entièrement répandu sur le jeans de César au niveau de sa cuisse gauche. Trempé, il est sérieusement mécontent. Je lui dis alors les mots classiques que l’on prononce systématiquement lors de pareilles mésaventures pour atténuer le courroux de la personne : « il paraît que ça porte bonheur et le champagne ne tâche pas ». Je n’avais encore rien absorbé du contenu du verre. Je n’ai pas osé en redemander. Bilan : je n’ai finalement jamais encore bu de champagne dans un avion.

À 18H40, un repas est servi. Au menu : Salade orientale de pois chiches au thon, sauté de bœuf chasseur, purée de pomme de terre et petits légumes (ou raviolis au fromage sauce aurore aux crevettes), Fromage, Entremets, Gâteau citron aux graines de pavot. Contrairement à l’allée, ce repas est bien moins bon : hormis l’entrée excellente, le reste ne me convient guère. Pour des raisons d’organisation, je suppose, ces plats ont été visiblement préparés sur le sol US et les conséquences sur les papilles gustatives sont disons……….sévères.

À partir de 19H12, en effet le bleu du ciel s’affadit et maintenant, la couleur orange l’emporte.
La nuit noire tombe après 2H30-3H de vol. Dès la fin du repas, après mon le café que l’équipage nous plongera dans une ambiance tamisée pour la traversée de nuit.
Impossible de m’endormir.
Emma et César munis de leur couverture ont réussi à s’assoupir. Ils dorment maintenant comme des anges malgré le faible degré d’inclinaison des sièges.
Je ferais quelques exercices.
1 heure 30 min avant l’atterrissage à 22H48 (soit 4H48 heures française) l’équipage procède aux rallumages des lumières pour le service du petit-déjeuner.
Les lumières seront éteintes juste lors de l’atterrissage pour des raisons de sécurité (nos yeux doivent s ‘habituer à l’obscurité en cas d’atterrissage catastrophique et d’évacuation consécutive de l’avion).
« Pnc, preparez-vous à l’atterrisage svp » dit le pilote.
Il fait nuit noire
Pas de turbulences notables lors de ce vol retour.
A 5h55, on débarque de l’avion par un escalier. L’ouverture prochaine à CDG du S3 évitera ce genre de désagrément je l’ espère.
Nous sommes alors amenés par bus (trajet de bien 15 minutes) dans le hall désert de CDG.
Après une simple formalité de passage de douane mais une organisation désastreuse des files d’attente, la récupération des bagages fut rapide.
Impossible de trouver alors la sortie pour prendre le Roissybus
Distributeur de billets. Me faut des euros.

Pour me calmer, je suis à ce moment-là sorti fumer un clop à l’extérieur des bâtiments.
J’ai demandé du feu à une dame (eh oui je n’ai plus de briquet. Mon beau briquet Bic est resté à NY !) . elle s’est avéré être une Américaine en partance sur son continent.
Elle fut d’accord avec moi quand je lui dis que CDG est le « worst airport que je connais…. : » elle m’a dit : « cet aéroport est à vous dégoûter de venir à Paris qui est pourtant une ville que j’aime beaucoup. »

Triste nous débarquons à la station Opéra. Nous avons raté de 5 minutes le train pour Evreux. Il nous faudra patienter. En avance par rapport nous irons prendre un petit déjeuner dans le starbuck de Saint-Lazare.
Je m’assoupirai quelques instants dans le train.

Ma valise enregistrée en soute a été fouillée : indiqué par feuille de la TSA (Transportation Security Administration) trouvée dans ma valise lors de son ouverture à mon domicile.
les valises de César et Emma n’ont pas inspirés le service des douanes.

Pourquoi ce mini-journal ?
Égoïstement pour moi pour moi d’abord, ensuite pour mes enfants.
Même si mes souvenirs sont intacts et définitivement ancrés ce support écrit à l’aide des photos m’a permis un parcours cérébral de NY.
Il peut servir d’une aide modeste aux primo débarquants des membres du forum
Merci aux membres du forum dont Patricia.
Merci à Andra et Olivier
Merci à Anne

TO BE CONTINUED….
moon78
Messages : 492
Inscription : 09 janv. 2007, 12:03

Message par moon78 »

ahhhhhhh j'ai tout lu...si si....j'attends de voir les photos à présent... :roll:
Merci pour ce récit, j'ai l'impression d'y etre deja...et dire que dans une semaine exactement je serais moi aussi dans l'avion :!:
amsterdamoise
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Inscription : 09 avr. 2007, 22:23

Message par amsterdamoise »

Whaou ! Magnifique récit, j'ai beaucoup apprécié la première partie, qui est toute bien rédigée mais je t'avoue que je suis fatiguée pour lire tout le reste mais reviendrait avec plaisir dans quelques jours lire la suite quand tu auras mis forme à tout ça.
Un vrai plaisir ton recit, j'adore, on s'y croirait. tes photos sont magnifiques et les vidéos... j'ai eu des frissons en voyant les vidéos ! incroyables d'avoir autant d'émotions avec si peu. Je suis certaine, je vais pleurer quand j'y serai. Tellement ca doit étre incroyable.
Merci beaucoup pour le temps que tu consacre à notre plaisir et à très bientot !
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